Proche collaborateur de Mamadou Ndala, Moïse Banza gérait sa communication. Ces dernières semaines il se disait menacé au titre de cette proximité avec son ancien chef. Il avait fait des demandes d’asile politique auprès de différentes ambassades.
La justice militaire de son côté voulait l’interroger dans le cadre de l’enquête sur la mort du commandant Mamadou, et par rapport à une plainte pour vol des effets personnels de son ancien chef.
Moïse Banza a finalement été interpellé samedi, à midi, alors qu’il était aux côtés de deux journalistes de RFI et France 24. Ils avaient rendez-vous pour parler de l'assassinat du commandant Mamadou. Une interpellation musclée, en pleine rue, dans un quartier très fréquenté de la capitale.
Des hommes armés en civils ont pris d’assaut le véhicule dans lequel se trouvaient Moïse Banza et les deux journalistes. Moïse Banza est alors sorti de la voiture, tentant de s’échapper. Des tirs ont retenti avant que des hommes armés, certains en tenue militaire, ne le capturent et le rouent de coups. ll avait résisté, il devait être maîtrisé, explique Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais.
Nos deux confrères ont alors tenté de quitter les lieux. De nouveaux tirs ont retenti. Une balle s’est nichée dans la roue avant droite de leur voiture. Joint par RFI, Lambert Mende assure qu’une enquête sera ouverte sur l’origine de ces tirs intempestifs.
Source : Rfi.fr
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