Diepreye Alamieyeseigha, ancien gouverneur de l'Etat de Bayelsa, qui compte pour un quart de la production pétrolière, soit 2 millions de barrils par jour, avait été libéré peu après sa condamnation en raison du temps qu'il avait déjà passé en prison avant le procès.
En principe rien ne s'oppose à son retour en politique.
Il avait été arrêté à Londres en 2005 mais avait profité de sa remise en liberté sous caution pour quitter le Royaume-uni déguisé en femme.
De retour dans son pays il avait l'objet d'une procédure de destitution et les autorités avaient fait saisir ses biens en Angleterre et aux Etats-Unis.
Le président Jonathan et Alamieyeseigha sont tous deux membres de l'ethnie Ijaw, la plus importante dans l'Etat de Bayelsa.
Goodluck Jonathan était à l'époque vice-président de l'Etat de Bayelsa.
Le président nigérian avait soumis mardi au Conseil d'Etat une liste de 8 noms de personnes auxquelles il souhaitait accorder une grâce présidentielle.
Pour Nuhu Ribadu, un ancien président de la commission de lutte contre les délits économiques, cette amnistie porte un coup dur à la lutte contre le fléau de la corruption dans le pays.
Un ancien gouverneur du même Etat, James Ibori, purge actuellement une peine de 13 ans de prison en Grande-Bretagne après avoir été reconnu coupable de fraude d'un montant évalué à 70 millions de dollars environ.
En principe rien ne s'oppose à son retour en politique.
Il avait été arrêté à Londres en 2005 mais avait profité de sa remise en liberté sous caution pour quitter le Royaume-uni déguisé en femme.
De retour dans son pays il avait l'objet d'une procédure de destitution et les autorités avaient fait saisir ses biens en Angleterre et aux Etats-Unis.
Le président Jonathan et Alamieyeseigha sont tous deux membres de l'ethnie Ijaw, la plus importante dans l'Etat de Bayelsa.
Goodluck Jonathan était à l'époque vice-président de l'Etat de Bayelsa.
Le président nigérian avait soumis mardi au Conseil d'Etat une liste de 8 noms de personnes auxquelles il souhaitait accorder une grâce présidentielle.
Pour Nuhu Ribadu, un ancien président de la commission de lutte contre les délits économiques, cette amnistie porte un coup dur à la lutte contre le fléau de la corruption dans le pays.
Un ancien gouverneur du même Etat, James Ibori, purge actuellement une peine de 13 ans de prison en Grande-Bretagne après avoir été reconnu coupable de fraude d'un montant évalué à 70 millions de dollars environ.
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