La première réunion a commencé à 10 heures, mais sans le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), le MAA (Mouvement arabe de l’Azawad), et le HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad). Ces mouvements armés le répètent : il faut clarifier la position des autres groupes invités à Alger, comme l’explique Moussa Ag Acharatoumane, chargé de communication du MNLA :
« La négociation doit avoir lieu entre le gouvernement malien et la coordination des mouvements de l’Azawad qui sont à l’origine de la crise, qui sont armés et qui ont la population, qui ont une voix et qui ont un projet politique, explique-t-il. Les internationaux se sont déplacés pour venir nous voir et je pense que dans les heures à venir, il y a des issues qui vont être proposées aux uns et aux autres ».
Autre groupe absent, la CPA (Coalition du peuple pour l’Azawad) de Ibrahim Ag Mohamed Assaleh. Car, pendant le weekend, un accord a été signé entre cinq mouvements, mais il a en revanche été dénoncé hier par le MAA dissident. Mohabidin Ould Mohamed, secrétaire général adjoint a voulu discuter avec Bamako : « Pour nous, indique-t-il, les négociations avec le Mali sont importantes pour l’intérêt général, pour l’intérêt de toute la nation. Nous sommes libres de nos décisions. Nous ne sommes pas obligés de faire ce que le MNLA ou la HCUA demandent. Nous n’écoutons ni eux ni le gouvernement, mais uniquement nos membres ».
Hier, mardi, dans la soirée, les représentants de la communauté internationale ont rencontré plusieurs leaders des mouvements armés avec l’objectif de ramener les groupes absents à la table des négociations.
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