Barack Obama a ordonné par décret présidentiel un nouveau train de sanctions qui vise dix officiels du régime, deux entreprises travaillant pour la défense ainsi que l’agence de renseignement en charge des cyber-attaques.
Dans un communiqué, le secrétaire au Trésor Jacob Lew a expliqué que ces mesures étaient prises pour répondre « aux nombreuses provocations nord-coréennes » dont l’attaque informatique contre Sony Pictures et les menaces visant les salles de cinéma projetant le film « The Interview ». Et il a prévenu que les Etats-Unis se défendraient contre les tentatives visant à saper les valeurs américaines.
Mesures symboliques
La Maison Blanche a précisé qu’il s’agissait du « premier volet » de la riposte américaine. « Nous prenons très au sérieux, a-t-elle ajouté, les attaques de la Corée du Nord visant à avoir un impact financier sur une compagnie américaine et menaçant la libre expression des artistes. »
Qu’impliquent ces sanctions ? Le gel des éventuels avoirs des personnes et des entreprises ciblées ainsi que l’interdiction d’utiliser le système financier américain et celle pour les Américains de faire des affaires avec elles. Mais comme le notent des experts de la région, le geste est surtout symbolique, car les Nord-Coréens n’ont guère de rapports avec le monde extérieur et n’ont pas des milliards de dollars déposés dans des banques occidentales.
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