Amnesty International a appelé le gouvernement sud-africain à l'arrêter et a demandé de le remettre à la CPI.
Arrivé samedi, le président soudanais aurait été accueilli par des diplomates et des fonctionnaires du gouvernement pour prendre part aux réunions prévues ce dimanche avec d'autres chefs d'Etat.
De nombreux pays africains ont pris la décision de ne pas coopérer avec la CPI estimant que le tribunal n'agit que contre les dirigeants africains.
L'Afrique du Sud est membre de la CPI, elle est donc obligée par ses statuts d'arrêter ceux recherchés par le tribunal.
De plus, la présence de Béchir peut détourner l'attention des autres aspects du sommet.
L'ordre du jour devrait se concentrer sur la violence au Burundi, la crise au Soudan du Sud, les défis rencontrés par le Nigeria dans sa lutte contre le groupe insurgé islamiste, Boko Haram et les menaces posées par Al Shabab en Afrique de l'Est.
Hier, la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma a appelé les dirigeants africains à faire plus d’efforts pour trouver des solutions durables aux conflits.
L’Afrique du Sud accueille ce sommet qui devait initialement se tenir au Tchad, à la dernière minute.
Il a été relocalisé en raison des menaces terroristes.
Mais la récente vague de violences xénophobes à Johannesburg et à Durban embarrasse le pays hôte.
Le Zimbabwe, le Mozambique et le Nigeria ont fustigé l'attitude du gouvernement du Président Jacob Zuma, après ces attaques qui visent surtout des immigrés africains en Afrique du Sud.
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