L’Agence Panafricaine de Presse sous l’acronyme anglais PANAPRESS est dans le gouffre total depuis 2020. Dans un communiqué rendu public rédigé par le personnel, les travailleurs accusent le directeur général Babacar FALL qui « après 30 ans à la tête de la PANAPRESS a mené l’agence à la faillite par une mauvaise gestion chronique ».
Pour dénoncer le calvaire qu’ils vivent, ils précisent dans la note que cette situation, causée par le directeur, a conduite à la cessation de paiement des salaires depuis 3 ans. Ainsi, ils interpellent les nouvelles autorités afin qu’elles se penchent sur la situation pour trouver une solution « qui mettra enfin un terme aux violations graves des droits des travailleurs, au calvaire continu de pères et mères de familles qui ne demandent qu’à être payés ».
« Depuis décembre 2020, les salaires des employés n’ont pas été payés et ils observent depuis lors, une grève illimitée pour réclamer le paiement intégral des arriérés dus. Ceux qui ont atteint l’âge de la retraite, sont partis sans que leurs arriérés ne soient payés et n’ont pas perçu leurs indemnités de fin de carrière et autres droits. Les nouveaux locaux de l’agence octroyés par l’Etat sénégalais sont déserts, si ce n’est la présence de gardiens en faction à la porte. Le peu d’employés qui y venaient sont finalement restés chez eux. La PANAPRESS semble être une entreprise fantôme », a dénoncé le personnel.
Selon les plaignants, « Personne ne peut dire qui administre l’institution qui sont les membres du conseil d’administration dont on annonce parfois des décisions en son nom. À plusieurs reprises, les employés ont demandé des informations sur l’organisation institutionnelle, mais il n’y a jamais eu de réponse. Les réunions statutaires de l’organe de direction sont quasi secrètes.
Après la mise en place d’un collectif par les employés à un moment de crise profonde en 2018, le personnel avait demandé à être représenté aux réunions d’administration si celui-ci existait réellement, mais la direction a catégoriquement refusé. Des salaires n’obéissent à aucune nomenclature ou classement, pas d’avancement.
"Des employés se retrouvent avec des contrats à durée déterminée pendant plus de 10 ans", ont-ils dénoncé.
Les travailleurs demandent une reddition des comptes concernant la subvention attribuée à l’agence chaque année par l’Etat du Sénégal alors qu’elle traverse des périodes difficiles.
Pour dénoncer le calvaire qu’ils vivent, ils précisent dans la note que cette situation, causée par le directeur, a conduite à la cessation de paiement des salaires depuis 3 ans. Ainsi, ils interpellent les nouvelles autorités afin qu’elles se penchent sur la situation pour trouver une solution « qui mettra enfin un terme aux violations graves des droits des travailleurs, au calvaire continu de pères et mères de familles qui ne demandent qu’à être payés ».
« Depuis décembre 2020, les salaires des employés n’ont pas été payés et ils observent depuis lors, une grève illimitée pour réclamer le paiement intégral des arriérés dus. Ceux qui ont atteint l’âge de la retraite, sont partis sans que leurs arriérés ne soient payés et n’ont pas perçu leurs indemnités de fin de carrière et autres droits. Les nouveaux locaux de l’agence octroyés par l’Etat sénégalais sont déserts, si ce n’est la présence de gardiens en faction à la porte. Le peu d’employés qui y venaient sont finalement restés chez eux. La PANAPRESS semble être une entreprise fantôme », a dénoncé le personnel.
Selon les plaignants, « Personne ne peut dire qui administre l’institution qui sont les membres du conseil d’administration dont on annonce parfois des décisions en son nom. À plusieurs reprises, les employés ont demandé des informations sur l’organisation institutionnelle, mais il n’y a jamais eu de réponse. Les réunions statutaires de l’organe de direction sont quasi secrètes.
Après la mise en place d’un collectif par les employés à un moment de crise profonde en 2018, le personnel avait demandé à être représenté aux réunions d’administration si celui-ci existait réellement, mais la direction a catégoriquement refusé. Des salaires n’obéissent à aucune nomenclature ou classement, pas d’avancement.
"Des employés se retrouvent avec des contrats à durée déterminée pendant plus de 10 ans", ont-ils dénoncé.
Les travailleurs demandent une reddition des comptes concernant la subvention attribuée à l’agence chaque année par l’Etat du Sénégal alors qu’elle traverse des périodes difficiles.
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