Des chauffeurs de bus paraguayens se sont crucifiés pour protester contre leur licenciement. EUTERS/Jorge Adorno
Plusieurs vidéos circulent sur Internet. On y voit des hommes allongés sous une tente, les bras en croix, un clou d'acier enfoncé dans la main. Ce sont huit conducteurs de bus de la ligne 30 de la ville de Luque qui ont été remerciés par l'entreprise de transport privée qui les employait. Certains ont des blessures qui s'infectent et des problèmes de santé.
Pour Bernardo Rojas, président du syndicat CUT Autentica, c'est un geste de désespoir des travailleurs qui revendiquent leurs droits : « C'est insupportable de voir toutes les difficultés auxquelles les travailleurs paraguayens sont soumis, que ce soit sur la liberté syndicale, le non dépassement des huit heures de travail, le paiement du salaire minimum, la mensualisation des travailleurs. Les ministères du Travail ou de la Justice ne répondent pas à leurs demandes. Le secteur des transports en est un des exemples avec des bus en mauvais état, pour un service inefficace et cher. Ils maltraitent les usagers et les salariés. C'est donc une réponse désespérée et nous les soutenons par solidarité ».
Cinq des huit chauffeurs ont été réintégrés, mais ils poursuivent leur grève, jusqu'à ce que tous aient retrouvé leur poste de travail. Plusieurs syndicats ont défilé ce mercredi dans la capitale Asunción, contre les abus des privatisations et pour une réforme agraire. Ils ont été reçus par le président Horacio Cartes et par les pouvoirs législatifs et judiciaires.
Pour Bernardo Rojas, président du syndicat CUT Autentica, c'est un geste de désespoir des travailleurs qui revendiquent leurs droits : « C'est insupportable de voir toutes les difficultés auxquelles les travailleurs paraguayens sont soumis, que ce soit sur la liberté syndicale, le non dépassement des huit heures de travail, le paiement du salaire minimum, la mensualisation des travailleurs. Les ministères du Travail ou de la Justice ne répondent pas à leurs demandes. Le secteur des transports en est un des exemples avec des bus en mauvais état, pour un service inefficace et cher. Ils maltraitent les usagers et les salariés. C'est donc une réponse désespérée et nous les soutenons par solidarité ».
Cinq des huit chauffeurs ont été réintégrés, mais ils poursuivent leur grève, jusqu'à ce que tous aient retrouvé leur poste de travail. Plusieurs syndicats ont défilé ce mercredi dans la capitale Asunción, contre les abus des privatisations et pour une réforme agraire. Ils ont été reçus par le président Horacio Cartes et par les pouvoirs législatifs et judiciaires.
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