François Hollande et Angela Merkel se sont rencontrés en marge du sommet européen. REUTERS/Bundesregierung/Guido Bergmann
Les dirigeants français et allemand ont été les plus fermes dans leurs déclarations vis-à-vis des Etats-Unis. La France et l’Allemagne n’acceptent pas le comportement de la NSA et, pour ces deux pays, les Etats-Unis ont franchi des limites « inacceptables » en termes de surveillance et de renseignement.
Inacceptable, c’est le terme utilisé lors de sa conférence de presse par François Hollande. Les dernières révélations en date du Guardian n’ont pas servi à apaiser les débats, le journal britannique évoquant le chiffre de trente-cinq dirigeants écoutés par la NSA.
François Hollande craint-il d’avoir été lui-même placé sur écoute ? « Non, je n’ai pas d’éléments d’informations, ça peut viser des dirigeants qui m’ont précédé, a-t-il expliqué. Le Guardian ne donne pas de noms donc je ne peux pas faire de commentaires. Mais ce qui est en cause, ce n’est pas de savoir si tel ou tel dirigeant a été éventuellement surveillé, c’est de savoir quelle était l’ampleur du système. Parce que ce système concerne des dirigeants, mais également des entreprises et des citoyens. On parle de millions et de millions de communications qui ont pu être surveillées. »
La France et l’Allemagne ont lancé une initiative commune afin de parvenir à un code de bonne conduite avec les Etats-Unis en termes de renseignements. Cette initiative de dialogue devrait aboutir avant la fin de l’année. Aucune autre mesure n’est envisagée : ni le gel des négociations commerciales entamées cet été, ni la suspension des accords SWIFT sur les données bancaires.
Il faut « clarifier la situation, explique François Hollande, mais pas question pour autant de mettre en péril nos relations avec les Etats-Unis ». Paris et Berlin ne veulent pas aller trop loin, d’ailleurs leur initiative n’a pas vraiment fait d’émules parmi leurs partenaires européens. Les autres dirigeants européens, dans la déclaration adoptée jeudi, se contentent de prendre acte de cette initiative et du fait que d’autres pays européens pourraient la rejoindre.
Source : Rfi.fr
Inacceptable, c’est le terme utilisé lors de sa conférence de presse par François Hollande. Les dernières révélations en date du Guardian n’ont pas servi à apaiser les débats, le journal britannique évoquant le chiffre de trente-cinq dirigeants écoutés par la NSA.
François Hollande craint-il d’avoir été lui-même placé sur écoute ? « Non, je n’ai pas d’éléments d’informations, ça peut viser des dirigeants qui m’ont précédé, a-t-il expliqué. Le Guardian ne donne pas de noms donc je ne peux pas faire de commentaires. Mais ce qui est en cause, ce n’est pas de savoir si tel ou tel dirigeant a été éventuellement surveillé, c’est de savoir quelle était l’ampleur du système. Parce que ce système concerne des dirigeants, mais également des entreprises et des citoyens. On parle de millions et de millions de communications qui ont pu être surveillées. »
La France et l’Allemagne ont lancé une initiative commune afin de parvenir à un code de bonne conduite avec les Etats-Unis en termes de renseignements. Cette initiative de dialogue devrait aboutir avant la fin de l’année. Aucune autre mesure n’est envisagée : ni le gel des négociations commerciales entamées cet été, ni la suspension des accords SWIFT sur les données bancaires.
Il faut « clarifier la situation, explique François Hollande, mais pas question pour autant de mettre en péril nos relations avec les Etats-Unis ». Paris et Berlin ne veulent pas aller trop loin, d’ailleurs leur initiative n’a pas vraiment fait d’émules parmi leurs partenaires européens. Les autres dirigeants européens, dans la déclaration adoptée jeudi, se contentent de prendre acte de cette initiative et du fait que d’autres pays européens pourraient la rejoindre.
Source : Rfi.fr
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