"Seuls l’UA, au niveau continental, parce que des Etats hors CEDEAO sont concernés, et des soutiens internationaux qui peuvent aller des Etats-Unis à la France, seront capables de mettre en action ce qu’il faut pour (relever) un tel défi militaire’’, a-t-il notamment dit, selon l’Agence de presse sénégalaise.
Se prononçant sur la crise politico-militaire au Mali, en marge d’une conférence sur ‘’Les nouvelles fractures géopolitiques mondiale’’, Pascal Chaigneau prône ‘’une intervention militaire pour instaurer la souveraineté et une stabilité dans la durée’’ au Mali.
‘’Aujourd’hui, le nord Mali est dans un processus de fragmentation, d’explosion. Nous avons évidement Al-Qaïda au Magreb islamique (AQMI), le Mouvement pour l’unité du jihad, le Mouvement national de libération de l’Azawad etc.’’, a fait observer Pascal Chaigneau, professeur des universités et avocat.
Il a indiqué que cette zone se trouve fragmentée et contrôlée par qatiba (groupuscules de combattants). Des régions, morceaux du nord Mali, sont en train ‘’de ne plus être sous le contrôle de Bamako’’, a souligné le président de la section science politique et administrative de l’université Paris Descartes.
Selon lui, le Mali est confronté à la nécessité de restaurer l’Etat, à partir de Bamako, tout en travaillant à recouvrir sa souveraineté sur le nord.
‘’A mon avis, c’est la coopération qui peut permettre de venir à bout de cette situation. C’est ça que veut la CEDEAO. Mais est-ce que c’est dans la vocation des armées sénégalaises et nigérianes d’aller faire une guerre du désert ?’’, s’est-il interrogé.
‘’Il faut des capacités opérationnelles. Je pense que l’Union africaine (UA), avec d’autres Etats tel que l’Algérie, a vocation à préparer une action, la CEDEAO ayant elle vocation à stabiliser dans la durée’’, a soutenu Pascal Chaigneau.
‘’De la Somalie au Mali, nous avons une Afrique des crises, une Afrique des tensions mais ça ne doit pas nous faire oublier tout ce qui va sur le continent’’, a fait valoir le spécialiste français.
Le problème pour l’instant est de savoir comment intervenir militairement au Nord du Mali, à partir du moment où les rebelles se sont installés dans cette partie du pays tout en partageant tout. Les observateurs bien avertis ont tout de même le droit de se poser une seule et unique question : L’intervention militaire au Nord du Mali, ne serait-elle pas une deuxième Somalie ?
Pressafrik.com & APS
Se prononçant sur la crise politico-militaire au Mali, en marge d’une conférence sur ‘’Les nouvelles fractures géopolitiques mondiale’’, Pascal Chaigneau prône ‘’une intervention militaire pour instaurer la souveraineté et une stabilité dans la durée’’ au Mali.
‘’Aujourd’hui, le nord Mali est dans un processus de fragmentation, d’explosion. Nous avons évidement Al-Qaïda au Magreb islamique (AQMI), le Mouvement pour l’unité du jihad, le Mouvement national de libération de l’Azawad etc.’’, a fait observer Pascal Chaigneau, professeur des universités et avocat.
Il a indiqué que cette zone se trouve fragmentée et contrôlée par qatiba (groupuscules de combattants). Des régions, morceaux du nord Mali, sont en train ‘’de ne plus être sous le contrôle de Bamako’’, a souligné le président de la section science politique et administrative de l’université Paris Descartes.
Selon lui, le Mali est confronté à la nécessité de restaurer l’Etat, à partir de Bamako, tout en travaillant à recouvrir sa souveraineté sur le nord.
‘’A mon avis, c’est la coopération qui peut permettre de venir à bout de cette situation. C’est ça que veut la CEDEAO. Mais est-ce que c’est dans la vocation des armées sénégalaises et nigérianes d’aller faire une guerre du désert ?’’, s’est-il interrogé.
‘’Il faut des capacités opérationnelles. Je pense que l’Union africaine (UA), avec d’autres Etats tel que l’Algérie, a vocation à préparer une action, la CEDEAO ayant elle vocation à stabiliser dans la durée’’, a soutenu Pascal Chaigneau.
‘’De la Somalie au Mali, nous avons une Afrique des crises, une Afrique des tensions mais ça ne doit pas nous faire oublier tout ce qui va sur le continent’’, a fait valoir le spécialiste français.
Le problème pour l’instant est de savoir comment intervenir militairement au Nord du Mali, à partir du moment où les rebelles se sont installés dans cette partie du pays tout en partageant tout. Les observateurs bien avertis ont tout de même le droit de se poser une seule et unique question : L’intervention militaire au Nord du Mali, ne serait-elle pas une deuxième Somalie ?
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