Les dignitaires du régime libéral déchu, le 25 mars 2012, comme toutes les personnes qui détiennent de manière indue les voitures de la présidence de la République vont, à partir d’aujourd’hui, dormir difficilement d’un bon œil. Pour cause, soixante-douze heures après l’ultimatum qui a été donné à ces « pilleurs» du parc automobile de la présidence de la République, dont 600 véhicules auraient « mystérieusement » disparu, les services compétents de la police et de la gendarmerie sont saisis pour accélérer la restitution de ces véhicules. Selon des sources concordantes, les services de sécurité qui n’avaient pas été officiellement saisis au cours du week-end et qui n’avaient donc pas reçu de liste des dits véhicules vont être activés, à partir de ce jour, lundi 16 avril, pour aller retrouver les voitures en question. La Présidence compte en effet donner des instructions fermes, disent ces sources généralement bien informées, au ministère de l’Intérieur et à celui de la Justice pour mettre sur orbite les services de répression de ces « actes anti-républicains».
Pour rappel, le gouvernement du président Macky Sall avait lancé, depuis vendredi, un ultimatum aux personnes détenant par devers-eux des voitures de l’Etat, après l’affaire dite des 600 véhicules qui avaient disparu du parc automobile de la présidence de la République. Un communiqué du gouvernement publié vendredi dernier demandait aux personnes qui avaient des voitures de la présidence de la République de rendre ces automobiles au secrétariat général de la Présidence.
« Les personnes ayant acquis, à titre gratuit, des véhicules de la présidence de la République, qu’ils soient immatriculés ou non, sont priées de se présenter auprès du Secrétariat général de la présidence de la République, dans les 72 heures à compter de la diffusion du présent communiqué pour affaire les concernant », rapportait le texte. Et de conclure que « passé ce délai, la présidence de la République se réserve le droit de les faire immobiliser définitivement, et par tout moyen ». Avec la saisie de la police et la gendarmerie, la présidence de la République semble ainsi passer à une vitesse supérieure.
Affaire ténébreuse, la disparition des véhicules du parc automobile de la présidence de la République faisait suite à celle du matériel audiovisuel du Palais de la République. Au lendemain de la défaite de Wade à la présidentielle, tout le matériel de production audiovisuelle avait en effet été emportée par une main invisible, selon un journal Le Quotidien. Pointé du doigt, Me Abdoulaye Wade avait riposté en affirmant avoir acheté avec son propre argent les véhicules qu’il avait emmenés avec lui et donc qu’ils lui appartenaient et non à l’Etat du Sénégal.
Avec Sud Online
Pour rappel, le gouvernement du président Macky Sall avait lancé, depuis vendredi, un ultimatum aux personnes détenant par devers-eux des voitures de l’Etat, après l’affaire dite des 600 véhicules qui avaient disparu du parc automobile de la présidence de la République. Un communiqué du gouvernement publié vendredi dernier demandait aux personnes qui avaient des voitures de la présidence de la République de rendre ces automobiles au secrétariat général de la Présidence.
« Les personnes ayant acquis, à titre gratuit, des véhicules de la présidence de la République, qu’ils soient immatriculés ou non, sont priées de se présenter auprès du Secrétariat général de la présidence de la République, dans les 72 heures à compter de la diffusion du présent communiqué pour affaire les concernant », rapportait le texte. Et de conclure que « passé ce délai, la présidence de la République se réserve le droit de les faire immobiliser définitivement, et par tout moyen ». Avec la saisie de la police et la gendarmerie, la présidence de la République semble ainsi passer à une vitesse supérieure.
Affaire ténébreuse, la disparition des véhicules du parc automobile de la présidence de la République faisait suite à celle du matériel audiovisuel du Palais de la République. Au lendemain de la défaite de Wade à la présidentielle, tout le matériel de production audiovisuelle avait en effet été emportée par une main invisible, selon un journal Le Quotidien. Pointé du doigt, Me Abdoulaye Wade avait riposté en affirmant avoir acheté avec son propre argent les véhicules qu’il avait emmenés avec lui et donc qu’ils lui appartenaient et non à l’Etat du Sénégal.
Avec Sud Online
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