Sangaris, qui devait être une opération limitée à six mois, dure depuis plus d’un an, mais poursuit la réduction de ses effectifs. Réduction, mais aussi réorganisation géographique, comme l'explique le colonel Gilles Jarron le porte-parole de l'état-major des armées. « Nous allons franchir dans les jours à venir un premier palier de décroissance, explique-t-il, en passant à 1 700 hommes, ce qui entraîne un redéploiement des unités sur le terrain, de Bangui à Bambari, et de Kagabangoro à Ndélé. »
Moins de soldats, mais une capacité à réagir vite en cas de problème, avec l'arrivée fin 2014 d'hélicoptères d'attaques Tigre, et de drones d'observation. Dans le centre du pays, le terrain de Bambari a été remis en état et accueille de temps en temps des avions de transport militaire en provenance de Ndjamena, au Tchad.
Eufor également change de mission. La force européenne est désormais chargée de la remise à niveau des Forces armées centrafricaines (Faca). Un format réduit à 60 experts et formateurs contre 700 militaires à l'origine, pour un mandat d'un an au total. De son côté l'ONU qui compte 8 500 casques bleus sur le terrain voudrait porter les effectifs de la Minusca à 12 000 soldats pour renforcer la sécurité avant la période électorale en juillet-août.
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