Après sa sortie de l'hôpital psychiatrique de Fann, l'étudiant Saër Kébé a, par le biais de son avocat Me Moussa Sarr, saisi le parquet d'une plainte contre X.
Selon nos confrères de L'Observateur, l'étudiant se plaint d'enlèvement, de séquestration, de voie de fait, de torture et de tous autres faits que révélera l'enquête.
Le jeune homme avait, sur les réseaux sociaux, annoncé être victime d'enlèvement. Des assaillants à bord d'une voiture noire sans plaque l'auraient kidnappé. Ses proches ont, selon une source judiciaire proche de lui, passé des jours à le rechercher. En vain. Au bout des 48 heures, il a été libéré. Le lendemain, il a été plongé dans un mutisme et a atterri à Fann. Assez pour saisir Dame justice, après son rétablissement.
Le dossier a atterri sur la table du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye et les développements sont attendus. Au parquet de donner les instructions idoines pour étayer cette affaire. Via un soit transmis, le maître des poursuites va saisir une Brigade de gendarmerie ou un commissariat de police pour l'ouverture d'une enquête. Cette fois, elle n'est pas dirigée à son encontre, mais pour son compte.
A noter que sur les circonstances de l'enlèvement, il en avait parlé avant de tomber malade. Un week-end, il avait pris ses bagages pour réviser à l'Université. Quatre (4) personnes à bord d'un véhicule 4X4 noir, y compris le chauffeur, l'auraient interpellé en ces termes : «C'est Saër?» Oui, a-t-il répondu. «C'est la police.» Ils lui auraient dit qu'il devait être interrogé, avant de l'emmener à une destination inconnue. Ces inconnus auraient voulu l'entendre, mais il a refusé de s'adonner à cet exercice sans la présence de ses avocats.
Durant trois jours, ses proches l'ont recherché. Ce n'est que le lundi matin qu'il a été jeté à la Corniche Quest. Le jeune homme en sort traumatisé, refusant de manger et de parler. D'où son internement au département psychiatrie de l'hôpital Fann
Aujourd'hui, il va bien et a repris ses études. Mais, ce fait est un autre coup subi par le jeune étudiant qui, à l'âge de 19 ans, a été arrêté et emprisonné pour apologie au terrorisme. Flirtant ainsi avec les affres de la détention durant près de 5 ans, il s'en tire avec quelques mois de condamnation pour menaces. Libéré, Saër Kébé a repris sa vie.
Mais un plus tard, en 2021, le Parquet interjette appel et le replonge au fond de l'accusation. «L'enlèvement» supposé, la goutte d'eau de trop, a fini par le faire craquer.
Selon nos confrères de L'Observateur, l'étudiant se plaint d'enlèvement, de séquestration, de voie de fait, de torture et de tous autres faits que révélera l'enquête.
Le jeune homme avait, sur les réseaux sociaux, annoncé être victime d'enlèvement. Des assaillants à bord d'une voiture noire sans plaque l'auraient kidnappé. Ses proches ont, selon une source judiciaire proche de lui, passé des jours à le rechercher. En vain. Au bout des 48 heures, il a été libéré. Le lendemain, il a été plongé dans un mutisme et a atterri à Fann. Assez pour saisir Dame justice, après son rétablissement.
Le dossier a atterri sur la table du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye et les développements sont attendus. Au parquet de donner les instructions idoines pour étayer cette affaire. Via un soit transmis, le maître des poursuites va saisir une Brigade de gendarmerie ou un commissariat de police pour l'ouverture d'une enquête. Cette fois, elle n'est pas dirigée à son encontre, mais pour son compte.
A noter que sur les circonstances de l'enlèvement, il en avait parlé avant de tomber malade. Un week-end, il avait pris ses bagages pour réviser à l'Université. Quatre (4) personnes à bord d'un véhicule 4X4 noir, y compris le chauffeur, l'auraient interpellé en ces termes : «C'est Saër?» Oui, a-t-il répondu. «C'est la police.» Ils lui auraient dit qu'il devait être interrogé, avant de l'emmener à une destination inconnue. Ces inconnus auraient voulu l'entendre, mais il a refusé de s'adonner à cet exercice sans la présence de ses avocats.
Durant trois jours, ses proches l'ont recherché. Ce n'est que le lundi matin qu'il a été jeté à la Corniche Quest. Le jeune homme en sort traumatisé, refusant de manger et de parler. D'où son internement au département psychiatrie de l'hôpital Fann
Aujourd'hui, il va bien et a repris ses études. Mais, ce fait est un autre coup subi par le jeune étudiant qui, à l'âge de 19 ans, a été arrêté et emprisonné pour apologie au terrorisme. Flirtant ainsi avec les affres de la détention durant près de 5 ans, il s'en tire avec quelques mois de condamnation pour menaces. Libéré, Saër Kébé a repris sa vie.
Mais un plus tard, en 2021, le Parquet interjette appel et le replonge au fond de l'accusation. «L'enlèvement» supposé, la goutte d'eau de trop, a fini par le faire craquer.
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