Parmi les personnes interpellées, se trouvent Albert Moleka, l'ancien directeur de cabinet d'Etienne Tshisekedi, de l'UDPS ; le président du DCU également, Vidje Tshimanga Tshipanda et tout le comité d'organisation ainsi que de simples manifestants. Soit un trentaine de personnes au total.
« Nous n'avons pas été informés, ni prévenus par les autorités politico-administratives de cette manifestation », explique le porte-parole de la police insistant sur le fait qu'il existe des procédures.
« On était en train de se rassembler et ils ont commencé à nous arrêter sans rien demander », rétorque un manifestant.
La lettre d’information transmise aux autorités est bien cachetée par toutes les institutions de la République et les organisateurs avaient prévenu que, sur demande du gouvernement provincial, l’itinéraire a été modifié pour éviter l’Assemblée nationale où la commission électorale tient ce samedi une réunion.
« Cette réunion n’a pas pu avoir lieu », insiste le porte-parole de la police, expliquant que les forces de l’ordre étaient d’habitude associées aux discussions sur le tracé.
Ce matin, à 10h00, heure du début de la manifestation, des jeunes continuaient d’être acheminés par les services de sécurité au poste de police de l’échangeur de Limété qui se trouve à deux pas du rassemblement de la manifestation. D’autres se présentaient spontanément.
« Je suis l’un des organisateurs », disait l’un d’eux aux policiers.
« Si tout est en règle, ils seront libérés dans la journée », assurait, de son côté, la police.
Rappelons que les massacres de Beni ont fait plusieurs centaines de morts et de blessés, depuis un an et demi, dans des attaques attribuées aux rebelles ougandais ADF. La société civile de Beni avait décrété, cette semaine trois jours de deuil et l'armée congolaise ainsi que la Monusco ont lancé une nouvelle opération, samedi dernier, pour tenter de mettre fin aux violences.
Source: Rfi.fr
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