Dans la matinée du vendredi dernier, un vent léger souffle dans le populeux quartier de Grand-Yoff. Les gens font d’incessants va-et-vient. Le marché du coin est bondé de monde, créant une grande promiscuité. Les gargotes continuent de recevoir leurs habituels clients qui se pressent à leurs portes où à leurs devantures. Les eaux usées des égouts se déversent sur la route qui mène au centre Ttalibou Dabo et l’hôpital idrissa Pouye ex-CTO. Vers la pharmacie Patte-d’oie, l’air est irrespirable à cause de la mauvaise odeur qui sort des caniveaux. Les bus et autres cars rapides continuent de recevoir leur trop plein de voyageurs qui sont entassés comme des sardines. Les vendeuses de beignets et autres friandises occupent les chaussées. Bref, le mode de vie des habitants de Grand-Yoff n’a aucunement changé malgré la présence de la pandémie dans le pays.
Dans un salon de coiffure, les discussions sur le Coronavirus vont bon train. entre rires et inquiétudes. « Je pense qu’il faut surtout prier qu’Allah nous préserve de la maladie bien qu’on doive respecter les mesures recommandées. Hier (dimanche), j’ai été en contact avec des gens qui sont revenus de la France », explique une dame. Ses propos, plutôt que de créer une frayeur, font rire les nombreuses clientes du salon.
Les Tanganas refusent encore du monde
A côté de ce commerce de beauté, un « Tangana » qui refuse du monde. Les clients se procurent spaghetti et autres brochettes. Les échanges de pain se font sans aucun respect de l’hygiène. « Nous n’avons pas la possibilité d’abord de nous payer ces détergents. Je me lave les mains avant de manger mais je ne peux le faire à chaque instant. Je laisse tout entre les mains du Bon Dieu », lance un jeune homme, la vingtaine. Les gargotes fonctionnent toujours dans le quartier de Grand-Yoff comme d’habitude. Les unes plus crasseuses que les autres.
Salimata achète du riz dans une boutique en face de la Pharmacie Patte-d’oie de l’autre côté de Grand-Yoff. elle se procure en même temps de l’eau de Javel et détergents. « Nous sommes très exposés à Grand-Yoff. Les rues sont sales et il y a la promiscuité à l’intérieur des maisons. Il n’empêche, nous nous prémunirons en respectant les mesures recommandées», explique la dame.
Plateau, toujours la même anarchie d’un bidonville
Dans l’après-midi, nous sommes au centre-ville de Dakar et le Plateau grouille de monde comme d’habitude. rien n’a changé par rapport au désordre habituel depuis l’annonce des cas testés positifs dans le pays et particulièrement dans la capitale sénégalaise Dakar. Les gens circulent et les commerçants ont leurs boutiques ouvertes avec des étals exposés à l’air libre. Comme l’autre jour, notre reporter a retrouvé le même Plateau avec ses occupations anarchiques et sa crasse. Le cœur de la capitale balafré par le désordre et la saleté.
Le Palais de Justice, cette partie de la ville porte le visage d’un bidonville. des minibus sont stationnés. Les mécaniciens qui ont pris possession des lieux déversent négligemment l’huile des moteurs au sol. La saleté est un peu partout. Ce qui rend l’air irrespirable. en descendant vers Rebeuss, c’est-à-dire, vers la route qui mène vers l’ex- service d’hygiène, un désordre indescriptible y règne. L’endroit est pour le moins repoussant. Les ateliers des mécaniciens et des garages à n’en plus finir. Ce qui rend les rues plus étroites. des véhicules et motos en panne sont stationnés dans le désordre. Les égouts déversent leur trop plein, inondant les trottoirs en plus des nuées de mouches qui survolent les lieux.
A Petersen, c’est le summum de la crasse. Ce, sans compter les marchands tabliers et autres gargotes. Une occupation anarchique et dans un désordre total. Les gargotes à Petersen sont ouvertes et des mouches survolent les aliments. de jeunes garçons et filles lavent les bols dans des seaux qui sont loin d’être hygiéniques. Cela ne décourage pas les clients qui s’installent en prenant place pour le déjeuner. « On doit juste prier pour que le Coronavirus ne soit pas au stade de la situation en France. Dans ce cas, personne ne survivra. Les Sénégalais ne sont toujours pas conscients de la gravité de la maladie, sinon ils auraient changé de mode de vie pour juste un moment », se désole un quadra, une bouteille d’eau en main. APetersen, une dame avec des sachets de bonbons, fait le tour des bus pour écouler sa marchandise. « Nous n’avons que ça pour vivre. Je ne vais pas me casser la tête avec le Corona », lance-t-elle avant de descendre du minibus qui s’apprêtait à quitter le garage.
Le Témoin
Dans un salon de coiffure, les discussions sur le Coronavirus vont bon train. entre rires et inquiétudes. « Je pense qu’il faut surtout prier qu’Allah nous préserve de la maladie bien qu’on doive respecter les mesures recommandées. Hier (dimanche), j’ai été en contact avec des gens qui sont revenus de la France », explique une dame. Ses propos, plutôt que de créer une frayeur, font rire les nombreuses clientes du salon.
Les Tanganas refusent encore du monde
A côté de ce commerce de beauté, un « Tangana » qui refuse du monde. Les clients se procurent spaghetti et autres brochettes. Les échanges de pain se font sans aucun respect de l’hygiène. « Nous n’avons pas la possibilité d’abord de nous payer ces détergents. Je me lave les mains avant de manger mais je ne peux le faire à chaque instant. Je laisse tout entre les mains du Bon Dieu », lance un jeune homme, la vingtaine. Les gargotes fonctionnent toujours dans le quartier de Grand-Yoff comme d’habitude. Les unes plus crasseuses que les autres.
Salimata achète du riz dans une boutique en face de la Pharmacie Patte-d’oie de l’autre côté de Grand-Yoff. elle se procure en même temps de l’eau de Javel et détergents. « Nous sommes très exposés à Grand-Yoff. Les rues sont sales et il y a la promiscuité à l’intérieur des maisons. Il n’empêche, nous nous prémunirons en respectant les mesures recommandées», explique la dame.
Plateau, toujours la même anarchie d’un bidonville
Dans l’après-midi, nous sommes au centre-ville de Dakar et le Plateau grouille de monde comme d’habitude. rien n’a changé par rapport au désordre habituel depuis l’annonce des cas testés positifs dans le pays et particulièrement dans la capitale sénégalaise Dakar. Les gens circulent et les commerçants ont leurs boutiques ouvertes avec des étals exposés à l’air libre. Comme l’autre jour, notre reporter a retrouvé le même Plateau avec ses occupations anarchiques et sa crasse. Le cœur de la capitale balafré par le désordre et la saleté.
Le Palais de Justice, cette partie de la ville porte le visage d’un bidonville. des minibus sont stationnés. Les mécaniciens qui ont pris possession des lieux déversent négligemment l’huile des moteurs au sol. La saleté est un peu partout. Ce qui rend l’air irrespirable. en descendant vers Rebeuss, c’est-à-dire, vers la route qui mène vers l’ex- service d’hygiène, un désordre indescriptible y règne. L’endroit est pour le moins repoussant. Les ateliers des mécaniciens et des garages à n’en plus finir. Ce qui rend les rues plus étroites. des véhicules et motos en panne sont stationnés dans le désordre. Les égouts déversent leur trop plein, inondant les trottoirs en plus des nuées de mouches qui survolent les lieux.
A Petersen, c’est le summum de la crasse. Ce, sans compter les marchands tabliers et autres gargotes. Une occupation anarchique et dans un désordre total. Les gargotes à Petersen sont ouvertes et des mouches survolent les aliments. de jeunes garçons et filles lavent les bols dans des seaux qui sont loin d’être hygiéniques. Cela ne décourage pas les clients qui s’installent en prenant place pour le déjeuner. « On doit juste prier pour que le Coronavirus ne soit pas au stade de la situation en France. Dans ce cas, personne ne survivra. Les Sénégalais ne sont toujours pas conscients de la gravité de la maladie, sinon ils auraient changé de mode de vie pour juste un moment », se désole un quadra, une bouteille d’eau en main. APetersen, une dame avec des sachets de bonbons, fait le tour des bus pour écouler sa marchandise. « Nous n’avons que ça pour vivre. Je ne vais pas me casser la tête avec le Corona », lance-t-elle avant de descendre du minibus qui s’apprêtait à quitter le garage.
Le Témoin
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