En mars dernier Anastase Nzirasanaho avait été reconnu coupable de participation au génocide de 1994 au Rwanda.
Un tribunal l’avait été condamné à la perpétuité avec isolement.
Selon le jugement de première instance, M. Nzirasanaho,ingénieur agronome de formation, avait été reconnu coupable d’avoir distribué des armes qui ont été utilisées dans les massacres de Tutsis sur sa colline natale dans la province nord du pays.
Dans sa défense, l’ancien sénateur avait déclaré avoir pris en auto-stop pendant le génocide un homme armé sans toutefois savoir qu’il était impliqué dans les tueries.
Les témoins à charge qui ont vu son véhicule stationné à une barrière gardée par des miliciens “interahamwe” n’ont pas pu identifier avec certitude celui qui leur a remis l’arme.
Dans sa plaidoirie, A. Nzirasananho il avait appelé les juges à prononcer son acquittement sur la foi de 6 témoignages qui selon son avocat étaient montés de toutes pièces et entachés de contradiction majeures.
Nzirasanaho qui était absent lors de son acquittement, a félicité la justice rwandaise pour son independence.
Avant son arrestation en 2010, Nzirasanaho était membre de la Commission nationale de l’unité et réconciliation, puis membre de la Commissions sénatoriale des droits de l’homme et de lutte contre le génocide.
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