Une petite fille en larmes devant un Donald Trump inflexible avec pour titre "Welcome to America", soit "Bienvenue en Amérique". La Une de Time, l'un des principaux hebdomadaires américains, frappe fort dans son édition du 2 juillet prochain.
"Elles n'avaient aucune idée qu'elles seraient séparées"
Cette petite fille en une du magazine, connu pour ses couvertures insolentes et pertinentes, est cette enfant hondurienne âgée de deux ans, photographiée le 12 juin dernier lors de l'arrestation de sa mère au Texas. En larmes, elle regarde l'officier de la police aux frontières fouillant sa mère. Le cliché a déjà été publié à la une de plusieurs quotidiens américains.
Le photographe, lauréat du prix Pulitzer, a raconté à Foto la scène à laquelle il a assisté. "En tant que père, il a été très difficile pour moi de voir ces familles détenues, en sachant qu'elles seront bientôt séparées. Je pouvais voir sur leurs visages qu'elles n'avaient aucune idée de ce qui allait arriver (...) Sa mère m'a dit qu'elles avaient voyagé pendant un mois et qu'elles étaient épuisées. Elles ont été placées en détention avec un groupe d'une vingtaine de migrants, la plupart des femmes et des enfants."
Le revirement de Donald Trump
Mercredi, Donald Trump a signé un décret pour éviter la séparation des familles de migrants. "Cela me tient particulièrement à cœur (...) Nous n'aimons pas voir des familles séparées", a-t-il déclaré. Une véritable volte-face de la part du président américain.
Le locataire de la Maison Blanche avait pourtant récemment déclaré qu'il ne laisserait pas les États-Unis devenir "un camp pour migrants". Mardi, il défendait encore sa politique et maintenait que, quand les parents étaient interpellés à la frontière, il fallait "séparer les enfants". Et accusait les démocrates d'être responsables de cette situation en bloquant au Congrès une réforme de l'immigration.
2300 mineurs séparés de leurs parents
Le ministre de la Justice, Jeff Sessions, a réaffirmé début mai la nouvelle politique de "tolérance zéro" vis-à-vis de l'immigration clandestine. "Si vous faites entrer illégalement un enfant, nous vous poursuivrons. Et cet enfant sera séparé de vous comme le veut la loi", déclarait-il. Depuis le mois d'avril, plus de 2300 mineurs ont ainsi été séparés de leurs parents.
BFMTV
"Elles n'avaient aucune idée qu'elles seraient séparées"
Cette petite fille en une du magazine, connu pour ses couvertures insolentes et pertinentes, est cette enfant hondurienne âgée de deux ans, photographiée le 12 juin dernier lors de l'arrestation de sa mère au Texas. En larmes, elle regarde l'officier de la police aux frontières fouillant sa mère. Le cliché a déjà été publié à la une de plusieurs quotidiens américains.
Le photographe, lauréat du prix Pulitzer, a raconté à Foto la scène à laquelle il a assisté. "En tant que père, il a été très difficile pour moi de voir ces familles détenues, en sachant qu'elles seront bientôt séparées. Je pouvais voir sur leurs visages qu'elles n'avaient aucune idée de ce qui allait arriver (...) Sa mère m'a dit qu'elles avaient voyagé pendant un mois et qu'elles étaient épuisées. Elles ont été placées en détention avec un groupe d'une vingtaine de migrants, la plupart des femmes et des enfants."
Le revirement de Donald Trump
Mercredi, Donald Trump a signé un décret pour éviter la séparation des familles de migrants. "Cela me tient particulièrement à cœur (...) Nous n'aimons pas voir des familles séparées", a-t-il déclaré. Une véritable volte-face de la part du président américain.
Le locataire de la Maison Blanche avait pourtant récemment déclaré qu'il ne laisserait pas les États-Unis devenir "un camp pour migrants". Mardi, il défendait encore sa politique et maintenait que, quand les parents étaient interpellés à la frontière, il fallait "séparer les enfants". Et accusait les démocrates d'être responsables de cette situation en bloquant au Congrès une réforme de l'immigration.
2300 mineurs séparés de leurs parents
Le ministre de la Justice, Jeff Sessions, a réaffirmé début mai la nouvelle politique de "tolérance zéro" vis-à-vis de l'immigration clandestine. "Si vous faites entrer illégalement un enfant, nous vous poursuivrons. Et cet enfant sera séparé de vous comme le veut la loi", déclarait-il. Depuis le mois d'avril, plus de 2300 mineurs ont ainsi été séparés de leurs parents.
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