Dans le but de lutter contre les problèmes et les précarités notés dans les quartiers irréguliers, les bidonvilles, favélas, (…), l'Ong Urbasen et la fédération Sénégalaise des habitants (FSH) ont mis place un conseil des fédérations d'habitants francophones. Il permettra de faire comprendre que l’habitant ne doit pas être un acteur passif dans la ville et qu’il doit travailler avec les collectivités territoriales.
« Dans la zone Uemoa, il y a 8 pays francophones. Nous voulons mettre en place un conseil des fédérations d’habitants parce que nous avons la particularité de vivre dans des quartiers qu’on appelle bidonvilles, quartiers irréguliers, favélas, nous avons cela en commun ce sont des problèmes que nous vivons et que nous voulons prendre en charge. Nous voulons mettre en place une stratégie pour y faire face. Une ville c’est l’Etat central, c’est la collectivité territoriale mais c’est d’abord l’habitant. Ce dernier est au début et à la fin du processus. Nous tenons à faire comprendre que l’habitant ne doit pas être l’acteur passif dans la ville. Il a des rôles et des responsabilités et doit travailler avec les collectivités territoriales afin de s’exprimer et de valoriser ce qu’il sait faire », déclare Pape Keïta, Coordonnateur de l’ONG Ubarsen, ce mercredi lors de la rencontre tenue à Dakar.
Dans ce sens, le Sénégal a fait un grand pas dans le secteur de l’urbanisme. Il a gagné le prix mondial de l'habitat qui est décerné à urbaSEN et à la Fédération sénégalaise des habitants (FSH). Par la même occasion, il a obtenu à partir de cette année, le grade de fédération mature (peut désormais siéger à l'international).
Se prononçant sur l’initiative de l'État du Sénégal qui souhaite éradiquer ces bidonvilles, l'horizon 2035 en construisant 100 000 logements sociaux sur 5 ans pour les ménages à revenus faibles, Pape Keita soutient qu’elle est pertinente mais demeure inaccessibles pour les ménages revenus faibles.
« Quand on parle de social pour permettre aux pauvres de pouvoir accéder à la terre à un logement je trouve que c’est une excellente initiative mais que faut-il entendre par logement. Quand on dit logement social et qu’on doit acheter un logement à 30millions voir 20 millions (…), je me pose la question à savoir que signifie social. Est-ce que le Sénégalais à revenus faibles ou moyen aura accès à un logement social avec une telle somme fixée. Ne lui faudrait-il pas un logement de 5 à 4 millions, d’autant plus que l’accès se fait par les banques qui ne sont pas ouvertes à tout le monde », interroge-t-il.
La fédération sénégalaise de l’habitat compte 20.000 membres dont 96% sont des femmes. Depuis plusieurs années, l’association se focalise sur les problématiques urbaines propres aux quartiers précaires. Elle est née de la réalisation d’un programme de planification urbaine participative lancé en 2009 dans la banlieue de Dakar, appelé urbaDTK en référence à la commune de Djiddah Thiaroye Kao touchée par les inondations récurrentes depuis 2005. UrbaSEN intervient en milieu urbain dans trois villes du Sénégal : Dakar, Thiès et Louga.
« Dans la zone Uemoa, il y a 8 pays francophones. Nous voulons mettre en place un conseil des fédérations d’habitants parce que nous avons la particularité de vivre dans des quartiers qu’on appelle bidonvilles, quartiers irréguliers, favélas, nous avons cela en commun ce sont des problèmes que nous vivons et que nous voulons prendre en charge. Nous voulons mettre en place une stratégie pour y faire face. Une ville c’est l’Etat central, c’est la collectivité territoriale mais c’est d’abord l’habitant. Ce dernier est au début et à la fin du processus. Nous tenons à faire comprendre que l’habitant ne doit pas être l’acteur passif dans la ville. Il a des rôles et des responsabilités et doit travailler avec les collectivités territoriales afin de s’exprimer et de valoriser ce qu’il sait faire », déclare Pape Keïta, Coordonnateur de l’ONG Ubarsen, ce mercredi lors de la rencontre tenue à Dakar.
Dans ce sens, le Sénégal a fait un grand pas dans le secteur de l’urbanisme. Il a gagné le prix mondial de l'habitat qui est décerné à urbaSEN et à la Fédération sénégalaise des habitants (FSH). Par la même occasion, il a obtenu à partir de cette année, le grade de fédération mature (peut désormais siéger à l'international).
Se prononçant sur l’initiative de l'État du Sénégal qui souhaite éradiquer ces bidonvilles, l'horizon 2035 en construisant 100 000 logements sociaux sur 5 ans pour les ménages à revenus faibles, Pape Keita soutient qu’elle est pertinente mais demeure inaccessibles pour les ménages revenus faibles.
« Quand on parle de social pour permettre aux pauvres de pouvoir accéder à la terre à un logement je trouve que c’est une excellente initiative mais que faut-il entendre par logement. Quand on dit logement social et qu’on doit acheter un logement à 30millions voir 20 millions (…), je me pose la question à savoir que signifie social. Est-ce que le Sénégalais à revenus faibles ou moyen aura accès à un logement social avec une telle somme fixée. Ne lui faudrait-il pas un logement de 5 à 4 millions, d’autant plus que l’accès se fait par les banques qui ne sont pas ouvertes à tout le monde », interroge-t-il.
La fédération sénégalaise de l’habitat compte 20.000 membres dont 96% sont des femmes. Depuis plusieurs années, l’association se focalise sur les problématiques urbaines propres aux quartiers précaires. Elle est née de la réalisation d’un programme de planification urbaine participative lancé en 2009 dans la banlieue de Dakar, appelé urbaDTK en référence à la commune de Djiddah Thiaroye Kao touchée par les inondations récurrentes depuis 2005. UrbaSEN intervient en milieu urbain dans trois villes du Sénégal : Dakar, Thiès et Louga.
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