Selon les statistiques de l’Association des femmes juristes du Sénégal, le Sénégal 3600 cas de viols en 2016. En six mois, de janvier à juin de cette année-là, 1776 cas dont 516 d’inceste, ont été recensés. L’ampleur du phénomène est perceptible à Pikine où la Boutique de droit de la localité enregistre 1 à 4 abus sexuels par jour. Mieux, note ce rapport de l’Association des femmes juristes du Sénégal publié en 2016, les victimes les plus touchées, selon les mêmes sources, ont entre 3 et 19 ans. Ce qui fait qu’au délit de viol s’ajoute souvent celui de pédophilie.
706 femmes et filles victimes entre 2017 et 2018
Le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CLVF), lui, révèle que rien qu’entre 2017 et 2018, ce sont 706 femmes et filles qui ont été victimes de viol au Sénégal. Pire, le Comité souligne que la plupart des viols commis sont suivis de meurtres. Ainsi, en 2019, ce sont 14 femmes qui ont été tuées suite à un viol. « Et trois de ces femmes sont des mineures, les deux étant en état de grossesse », précise le CLVF.
A propos des violences faites aux enfants, il comptabilise 668 cas entre 2017 et 2018. Au stade actuel de la législation, le viol est considéré comme un simple délit, passible de cinq à dix ans de prison. La criminalisation du viol est restée une demande des associations de défense des droits des femmes après la série d’agressions sexuelles relevées ces derniers mois.
Au mois de mai dernier, le corps de Bineta Camara, 23 ans, a été retrouvé à son domicile de Tambacounda. La jeune femme avait trouvé la mort suite à une tentative de viol. Au lendemain de ce drame, une manifestation avait rassemblé à Dakar 300 personnes pour dire « stop aux violences faites aux femmes ». Le président Macky Sall avait alors demandé au ministre de la Justice de préparer un projet de loi criminalisant le viol et la pédophilie.
Une loi a été votée pour criminaliser le viol et durcir les peines
Heureusement, avec la décision du gouvernement de criminaliser le viol et la pédophilie avec l’adoption du « projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal avec des chapitres visant à durcir la répression du viol et de la pédophilie et des sanctions pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité », on pourrait peut-être noter une baisse du taux de viol et de pédophile dans notre pays.
Devant les députés vendredi dernier lors du vote du budget de son département, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Malick Sall, a indiqué que la décision de durcir les sanctions contre les viols et la pédophilie participe à un meilleur respect de la dignité humaine. « Le gouvernement ne tolérera plus de violences contre les femmes et les filles. Il s’est engagé fermement à protéger les femmes et à veiller à ce que cessent ces violences commises contre nos mères, nos sœurs et parfois nos grand-mères même » avait souligné vendredi dernier le ministre de la Justice.
Des députés avaient d’ailleurs salué ce premier pas du gouvernement pour aller vers une criminalisation du viol. La députée apériste Awa Guèye soulignait que ce projet de loi montre que « le président de la République a entendu le cri de détresse des femmes. Les députés, poursuivait-elle, attendent l’arrivée de ce projet de loi devant le parlement pour l’adopter à « l’unanimité ». « Il est temps que l’Etat puisse sévir contre les viols » avait pour sa part estimé sa collègue Aïda Mbodj. La député du PDS Woré Sarr avait elle aussi félicité le président de la République qui, selon elle, par l’adoption de ce projet de loi, préserve le cadre de vie des femmes.
Le Témoin
706 femmes et filles victimes entre 2017 et 2018
Le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CLVF), lui, révèle que rien qu’entre 2017 et 2018, ce sont 706 femmes et filles qui ont été victimes de viol au Sénégal. Pire, le Comité souligne que la plupart des viols commis sont suivis de meurtres. Ainsi, en 2019, ce sont 14 femmes qui ont été tuées suite à un viol. « Et trois de ces femmes sont des mineures, les deux étant en état de grossesse », précise le CLVF.
A propos des violences faites aux enfants, il comptabilise 668 cas entre 2017 et 2018. Au stade actuel de la législation, le viol est considéré comme un simple délit, passible de cinq à dix ans de prison. La criminalisation du viol est restée une demande des associations de défense des droits des femmes après la série d’agressions sexuelles relevées ces derniers mois.
Au mois de mai dernier, le corps de Bineta Camara, 23 ans, a été retrouvé à son domicile de Tambacounda. La jeune femme avait trouvé la mort suite à une tentative de viol. Au lendemain de ce drame, une manifestation avait rassemblé à Dakar 300 personnes pour dire « stop aux violences faites aux femmes ». Le président Macky Sall avait alors demandé au ministre de la Justice de préparer un projet de loi criminalisant le viol et la pédophilie.
Une loi a été votée pour criminaliser le viol et durcir les peines
Heureusement, avec la décision du gouvernement de criminaliser le viol et la pédophilie avec l’adoption du « projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal avec des chapitres visant à durcir la répression du viol et de la pédophilie et des sanctions pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité », on pourrait peut-être noter une baisse du taux de viol et de pédophile dans notre pays.
Devant les députés vendredi dernier lors du vote du budget de son département, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Malick Sall, a indiqué que la décision de durcir les sanctions contre les viols et la pédophilie participe à un meilleur respect de la dignité humaine. « Le gouvernement ne tolérera plus de violences contre les femmes et les filles. Il s’est engagé fermement à protéger les femmes et à veiller à ce que cessent ces violences commises contre nos mères, nos sœurs et parfois nos grand-mères même » avait souligné vendredi dernier le ministre de la Justice.
Des députés avaient d’ailleurs salué ce premier pas du gouvernement pour aller vers une criminalisation du viol. La députée apériste Awa Guèye soulignait que ce projet de loi montre que « le président de la République a entendu le cri de détresse des femmes. Les députés, poursuivait-elle, attendent l’arrivée de ce projet de loi devant le parlement pour l’adopter à « l’unanimité ». « Il est temps que l’Etat puisse sévir contre les viols » avait pour sa part estimé sa collègue Aïda Mbodj. La député du PDS Woré Sarr avait elle aussi félicité le président de la République qui, selon elle, par l’adoption de ce projet de loi, préserve le cadre de vie des femmes.
Le Témoin
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