La prise de la colline de Tallat al-Hamra aurait donné aux groupes extrémistes un avantage stratégique leur permettant de surplomber la localité libanaise de Ras Baalbek, à majorité chrétienne. Cela explique la violence des combats qui se sont poursuivis toute la journée de vendredi.
L'armée libanaise a déployé des troupes d'élite et a lancé une vaste contre-offensive pour repousser les quelque 200 combattants de l'organisation Etat islamique, qui ont réussi à prendre pied pendant quelques heures sur la colline convoitée. L'artillerie lourde et les hélicoptères ont pilonné avec intensité les positions des jihadistes, pendant que l'infanterie progressait sur le terrain.
Le bilan des pertes dans les deux camps montre la violence des affrontements. L'armée déplore plusieurs morts et blessés dans ses rangs, alors que des dizaines d'assaillants auraient été tués.
Cette offensive jihadiste est la plus violente depuis l'occupation pendant trois jours, en aout 2014, de la localité à majorité sunnite de Ersal, à la frontière libano-syrienne, dans l'est du Liban. Depuis cette date, les extrémistes retiennent toujours en otage 25 soldats et policiers libanais qu'ils menacent d'assassiner. Ils en ont déjà tué quatre.
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