Il a été arrêté par la sureté mauritanienne (l’équivalent de la S.E au Mali) au mois de novembre dernier. Et à ses dires, il a de nombreux «partenaires», en Mauritanie, et bien évidemment au Mali. Voici son témoignage rapporté par la presse mauritanienne.
«Le Boeing arrivé dans le Nord du Mali en 2009 et chargé de cocaïne appartenait à la compagnie aérienne Portocargo dont j’étais le représentant… Cette société avait un différend judiciaire avec le fils du Président sénégalais, finalement dénoué au terme de 3 mois de négociation. L’avion s’est dirigé, après le règlement du malentendu, vers la Guinée-Bissau, avant de prendre le cap vers le Panama, où il a changé de nom avant de s’envoler pour la Colombie, pour embarquer de la drogue et se diriger par la suite vers le Nord du Mali».
Le suspect a avoué en outre avoir de nombreux partenaires dans la sous-région et en particulier en Mauritanie. Le hic, c’est que les complices qu’il a nommément cités ont bénéficié de la grâce présidentielle de Mohamed Ould Abdel Aziz dans d’autres affaires de trafic de drogue.
Zabta Ariki Garcia a également fait cas de l’existence, à l’heure actuelle en Mauritanie, d’un autre Boeing transportant de la cocaïne.
Rappelons que c’est début novembre 2009, un Boeing 727 venant du Venezuela et transportant plusieurs de tonnes de cocaïne et d’autres produits illicites dont des armes et munitions a atterri dans la région de Gao. Après avoir déchargé son contenu, les trafiquants ont incendié l’appareil.
Même si trois personnes dont un espagnol, un français et Mali ont été formellement inculpées par la justice malienne, l’on sait que les complices se trouvent au sein des groupes armés dont le MNLA chargés de convoyer la marchandise jusqu’à Europe. Les mêmes groupes sont toujours présents et plus que jamais renforcés. Contrôlant la quasi-totalité de la zone, ils n’auront aucun mal à recevoir la cargaison. L’on pense à raison, que c’est le scénario envisagé. Et pour cause. Hormis cette vaste région malienne, il n’existe plus un terrain propice à ladite opération.
En tout état de cause, le Mali se doit, à défaut de demander l’extradition du suspect vénézuélien, pouvoir l’interroger sur place en Mauritanie. Après tout, elle (la Mauritanie), elle a, dans le passé, exigé que des suspects ayant commis des forfaits sur son sol et détenus par le Mali, soient extradés. Aujourd’hui, le Vénézuélien Zabta Ariki Garcia a commis les mêmes forfaits au Mali et est détenu en Mauritanie.
Source: Malijet
«Le Boeing arrivé dans le Nord du Mali en 2009 et chargé de cocaïne appartenait à la compagnie aérienne Portocargo dont j’étais le représentant… Cette société avait un différend judiciaire avec le fils du Président sénégalais, finalement dénoué au terme de 3 mois de négociation. L’avion s’est dirigé, après le règlement du malentendu, vers la Guinée-Bissau, avant de prendre le cap vers le Panama, où il a changé de nom avant de s’envoler pour la Colombie, pour embarquer de la drogue et se diriger par la suite vers le Nord du Mali».
Le suspect a avoué en outre avoir de nombreux partenaires dans la sous-région et en particulier en Mauritanie. Le hic, c’est que les complices qu’il a nommément cités ont bénéficié de la grâce présidentielle de Mohamed Ould Abdel Aziz dans d’autres affaires de trafic de drogue.
Zabta Ariki Garcia a également fait cas de l’existence, à l’heure actuelle en Mauritanie, d’un autre Boeing transportant de la cocaïne.
Rappelons que c’est début novembre 2009, un Boeing 727 venant du Venezuela et transportant plusieurs de tonnes de cocaïne et d’autres produits illicites dont des armes et munitions a atterri dans la région de Gao. Après avoir déchargé son contenu, les trafiquants ont incendié l’appareil.
Même si trois personnes dont un espagnol, un français et Mali ont été formellement inculpées par la justice malienne, l’on sait que les complices se trouvent au sein des groupes armés dont le MNLA chargés de convoyer la marchandise jusqu’à Europe. Les mêmes groupes sont toujours présents et plus que jamais renforcés. Contrôlant la quasi-totalité de la zone, ils n’auront aucun mal à recevoir la cargaison. L’on pense à raison, que c’est le scénario envisagé. Et pour cause. Hormis cette vaste région malienne, il n’existe plus un terrain propice à ladite opération.
En tout état de cause, le Mali se doit, à défaut de demander l’extradition du suspect vénézuélien, pouvoir l’interroger sur place en Mauritanie. Après tout, elle (la Mauritanie), elle a, dans le passé, exigé que des suspects ayant commis des forfaits sur son sol et détenus par le Mali, soient extradés. Aujourd’hui, le Vénézuélien Zabta Ariki Garcia a commis les mêmes forfaits au Mali et est détenu en Mauritanie.
Source: Malijet
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