Du matériel électoral venu de France, à Bamako, le 18 juin 2013. REUTERS/Adama Diarra
Dans quelques jours, les Maliens seront appelés à retirer leur carte d'électeur. Cette fameuse carte Nina est un document biométrique.
La mobilisation s'avère indispensable car, au fil des scrutins, les Maliens ont pris l'habitude de bouder les élections pour des raisons historiques et sociologiques. Pour Sidi Mohamed Diawara, de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux, les électeurs n’ont plus confiance dans leurs hommes politiques.
« Nous avons des politiciens qui ont fait beaucoup de promesses, mais celles-ci ne sont jamais tenues, explique-t-il. Par conséquent, la population est de plus en plus détachée des politiciens. Vous avez des élus qui n’ont pratiquement jamais vécu avec leurs concitoyens. »
Moins de 10% de participation dans certaines communes
Par le passé, certains députés se sont fait élire avec des taux dramatiquement faibles, comme l'explique Bissiri Coulibaly, fondateur de l'Association pour le relèvement du taux de participation aux élections : « Vous avez des députés qui ont été élus, à Bamako, avec 9,2% (de participation), dans la commune I. En commune VI, les représentants ont été élus avec 11,6% ! ».
Avec de nombreux volontaires, Bissiri Coulibaly parcourt les quartiers de Bamako pour inciter tout particulièrement les étudiants à aller voter. En 2002, le taux de participation était de 36,8% au premier tour de la présidentielle.
Source : Rfi.rf
La mobilisation s'avère indispensable car, au fil des scrutins, les Maliens ont pris l'habitude de bouder les élections pour des raisons historiques et sociologiques. Pour Sidi Mohamed Diawara, de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux, les électeurs n’ont plus confiance dans leurs hommes politiques.
« Nous avons des politiciens qui ont fait beaucoup de promesses, mais celles-ci ne sont jamais tenues, explique-t-il. Par conséquent, la population est de plus en plus détachée des politiciens. Vous avez des élus qui n’ont pratiquement jamais vécu avec leurs concitoyens. »
Moins de 10% de participation dans certaines communes
Par le passé, certains députés se sont fait élire avec des taux dramatiquement faibles, comme l'explique Bissiri Coulibaly, fondateur de l'Association pour le relèvement du taux de participation aux élections : « Vous avez des députés qui ont été élus, à Bamako, avec 9,2% (de participation), dans la commune I. En commune VI, les représentants ont été élus avec 11,6% ! ».
Avec de nombreux volontaires, Bissiri Coulibaly parcourt les quartiers de Bamako pour inciter tout particulièrement les étudiants à aller voter. En 2002, le taux de participation était de 36,8% au premier tour de la présidentielle.
Source : Rfi.rf
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