Dernier cas en date de cette vague d'assassinats, la semaine dernière à Kidal, où deux hommes armés circulant à moto ont tiré à bout portant sur un homme, Sidati Ag Baye, accusé d’informer les militaires de l’opération Serval et les touareg du mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Quelques semaines auparavant, dans la même région de Kidal, près de Tessalit, des islamistes ont été accusés d’avoir assassinés deux hommes qui « collaboraient » avec l’adversaire. Des éliminations physiques de civils ou de combattants de groupes rebelles du nord ont également eu lieu dans les région de Gao et de Tombouctou.
Onze personnes tuées
Au total au moins onze informateurs présumés ont été tués en moins d’un an. Ce sont généralement des éléments d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) qui organisent ces assassinats ciblés. Récemment, ils ont débarqué jour de marché à Zouera, localité de la région de Tombouctou, pour distribuer des tracts dissuadant les populations locales de collaborer avec les forces étrangères. Il faut dire que les informations précises obtenues par les forces alliées, permettent de mieux traquer les jihadistes.
Source : Rfi.fr
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso
-
RDC: 118 otages libérés dans l'est du pays, une première depuis 2021
-
Hausse des prix du cacao: les coopératives concurrencées par les industriels
-
Madagascar: face à la pénurie d'eau et d'électricité, les ONG peinent à soigner