C'est un tableau noir qui va s'assombrir davantage si rien n'est fait pour améliorer la situation des adolescents dans le monde. L'inquiétude est nourrie par les auteurs et les commanditaires du document. Car, ils indiquent et présagent des lendemains incertains pour cette frange (les adolescents) de la population mondiale si les parties prenantes font montre d'un manque de volonté d'investir dans les programmes des adolescents. "Le rapport révèle que l’incapacité de toutes les parties prenantes à augmenter substantiellement les investissements dans les programmes d’amélioration du bien-être des adolescents entraînerait un coût économique énorme, avec des pertes mondiales potentielles qui pourraient atteindre environ 110 000 milliards de dollars de 2024 à 2050. Cela équivaut à 4 100 milliards de dollars par an, soit 7,7 % du PIB des pays où les recherches ont été menées pour le rapport. Ces pays couvrent environ 80 % de la population mondiale", lit-on sur la note.
" Il est essentiel d'adopter une approche multidimensionnelle et multisectorielle de l'investissement, ancrée dans un engagement significatif des adolescents et des jeunes, dans la redevabilité, la transparence et la collaboration entre les différentes parties prenantes", a fait savoir, Helen Clark, ancienne première ministre de Nouvelle-Zélande et présidente du conseil d'administration de PMNCH.
« Il est essentiel d'investir dans le bien-être des adolescents, car cela permet de jeter les bases d'une génération future saine et productive. Une approche fondée sur les droits garantit que chaque jeune peut accéder aux ressources et aux opportunités dont il a besoin pour s'épanouir, en respectant sa dignité et en lui donnant les moyens de participer activement à son propre développement et à celui de sa communauté », a insisté David Imbago, directeur de YIELD Hub, président du département des adolescents et jeunes au PMNCH.
Les défis majeurs qui obstruent l'avenir des adolescents
En outre, le rapport révèle que les adolescents d'aujourd'hui, âgés de 10 à 19 ans, sont confrontés à des défis sans précédent dans un monde en évolution. En plus de constater les progrès réalisés dans certains domaines d’amélioration du bien-être des adolescents, les commanditaires du rapport marquent leur inquiétude quant à la situation alarmante qui persiste dans certains domaines. A ce titre, le document invoque des taux de mortalité élevés. Car souligne-t-on, "plus de 1,5 million d'adolescents et de jeunes adultes âgés de 10 à 24 ans sont décédés en 2024, soit environ 4 500 par jour. Les principales causes de décès que sont les blessures".
Et ce constat amer inclut : la santé mentale : un jeune sur sept âgé de 10 à 19 ans dans le monde souffre d'un problème de santé mentale ; la dépression, l'anxiété et les troubles du comportement étant les principales causes de maladie et d'invalidité. Le suicide est la quatrième cause de décès chez les jeunes de 15 à 19 ans (OMS). La grossesse chez les adolescentes : environ 12 millions de filles âgées de 15 à 19 ans et au moins 777 000 filles âgées de moins de 15 ans accouchent chaque année dans les régions en développement (OMS), les complications pendant la grossesse et l'accouchement étant la principale cause de décès pour les filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde. Éducation et emploi : à l'échelle mondiale, un cinquième des jeunes âgés de 15 à 24 ans ne travaillent pas, ne suivent pas d'études ou ne suivent aucune formation. Les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles que les jeunes hommes d'avoir ce statut. Risques climatiques et environnementaux : presque toutes les personnes âgées de moins de 18 ans dans le monde sont exposées à au moins un risque climatique et environnemental, tel que les vagues de chaleur, les cyclones, la pollution de l'air, les inondations et le manque d'eau (UNICEF, 2021).
Pour un investissement urgent dans des domaines vitaux
En plus de souligner les droits humains ainsi que les raisons démographiques et épidémiologiques d'investir dans le bien-être des adolescents, le rapport a abordé les arguments économiques, en mettant l'accent sur les excellents rendements de l'investissement dans des domaines tels que la prévention et le traitement du cancer du col de l'utérus, y compris la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH), les interventions pour améliorer la santé mentale des adolescents entre autres. Pour relever les défis complexes et interdépendants le rapport préconise "un programme d'investissement coordonné pour améliorer leur bien-être".
Et le programme envisagé dans ce sens devrait inclure des investissements transformateurs dans trois plateformes ou systèmes clés que sont : une couverture sanitaire universelle, y compris des soins primaires ; des écoles améliorées, axées sur l'apprentissage, la santé, la nutrition et le bien-être des élèves ; et des systèmes de soutien, renforçant les initiatives communautaires locales en faveur de la santé et du bien-être des adolescents.
En définitive, le document fait état de l'urgence d'un besoin de toute urgence d'un nouveau programme d'investissement pour améliorer le bien-être des adolescents. Lequel programme doit émaner dune initiative mondiale. Toutefois, précise-t-on, elle doit être "mise en œuvre au niveau local, avec des initiatives adaptées aux réalités de chaque pays. Les jeunes eux-mêmes doivent être impliqués et autorisés à exprimer leurs besoins spécifique".
" Il est essentiel d'adopter une approche multidimensionnelle et multisectorielle de l'investissement, ancrée dans un engagement significatif des adolescents et des jeunes, dans la redevabilité, la transparence et la collaboration entre les différentes parties prenantes", a fait savoir, Helen Clark, ancienne première ministre de Nouvelle-Zélande et présidente du conseil d'administration de PMNCH.
« Il est essentiel d'investir dans le bien-être des adolescents, car cela permet de jeter les bases d'une génération future saine et productive. Une approche fondée sur les droits garantit que chaque jeune peut accéder aux ressources et aux opportunités dont il a besoin pour s'épanouir, en respectant sa dignité et en lui donnant les moyens de participer activement à son propre développement et à celui de sa communauté », a insisté David Imbago, directeur de YIELD Hub, président du département des adolescents et jeunes au PMNCH.
Les défis majeurs qui obstruent l'avenir des adolescents
En outre, le rapport révèle que les adolescents d'aujourd'hui, âgés de 10 à 19 ans, sont confrontés à des défis sans précédent dans un monde en évolution. En plus de constater les progrès réalisés dans certains domaines d’amélioration du bien-être des adolescents, les commanditaires du rapport marquent leur inquiétude quant à la situation alarmante qui persiste dans certains domaines. A ce titre, le document invoque des taux de mortalité élevés. Car souligne-t-on, "plus de 1,5 million d'adolescents et de jeunes adultes âgés de 10 à 24 ans sont décédés en 2024, soit environ 4 500 par jour. Les principales causes de décès que sont les blessures".
Et ce constat amer inclut : la santé mentale : un jeune sur sept âgé de 10 à 19 ans dans le monde souffre d'un problème de santé mentale ; la dépression, l'anxiété et les troubles du comportement étant les principales causes de maladie et d'invalidité. Le suicide est la quatrième cause de décès chez les jeunes de 15 à 19 ans (OMS). La grossesse chez les adolescentes : environ 12 millions de filles âgées de 15 à 19 ans et au moins 777 000 filles âgées de moins de 15 ans accouchent chaque année dans les régions en développement (OMS), les complications pendant la grossesse et l'accouchement étant la principale cause de décès pour les filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde. Éducation et emploi : à l'échelle mondiale, un cinquième des jeunes âgés de 15 à 24 ans ne travaillent pas, ne suivent pas d'études ou ne suivent aucune formation. Les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles que les jeunes hommes d'avoir ce statut. Risques climatiques et environnementaux : presque toutes les personnes âgées de moins de 18 ans dans le monde sont exposées à au moins un risque climatique et environnemental, tel que les vagues de chaleur, les cyclones, la pollution de l'air, les inondations et le manque d'eau (UNICEF, 2021).
Pour un investissement urgent dans des domaines vitaux
En plus de souligner les droits humains ainsi que les raisons démographiques et épidémiologiques d'investir dans le bien-être des adolescents, le rapport a abordé les arguments économiques, en mettant l'accent sur les excellents rendements de l'investissement dans des domaines tels que la prévention et le traitement du cancer du col de l'utérus, y compris la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH), les interventions pour améliorer la santé mentale des adolescents entre autres. Pour relever les défis complexes et interdépendants le rapport préconise "un programme d'investissement coordonné pour améliorer leur bien-être".
Et le programme envisagé dans ce sens devrait inclure des investissements transformateurs dans trois plateformes ou systèmes clés que sont : une couverture sanitaire universelle, y compris des soins primaires ; des écoles améliorées, axées sur l'apprentissage, la santé, la nutrition et le bien-être des élèves ; et des systèmes de soutien, renforçant les initiatives communautaires locales en faveur de la santé et du bien-être des adolescents.
En définitive, le document fait état de l'urgence d'un besoin de toute urgence d'un nouveau programme d'investissement pour améliorer le bien-être des adolescents. Lequel programme doit émaner dune initiative mondiale. Toutefois, précise-t-on, elle doit être "mise en œuvre au niveau local, avec des initiatives adaptées aux réalités de chaque pays. Les jeunes eux-mêmes doivent être impliqués et autorisés à exprimer leurs besoins spécifique".
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