C’est à croire que les manifestations du 23 juin qui se sont déroulées au Sénégal n’ont pas laissé indifférentes les pays amis du Sénégal. Certains comme la France ont même participé à la décrispation de la situation. Le Ministre des Affaires Étrangères de la France, Alain Juppé a laissé entendre sur les ondes de Rfi qu’ils ont essayé de convaincre le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade pour qu’il retire son projet de loi instituant le ticket Président/Vice-Président. «Nous avons dit, sans nous ingérer dans les affaires intérieurs du Sénégal, que cette réforme électorale n’avait pas été précédée d’une concertation suffisante et que donc, ce n’était pas une très bonne idée. Et donc le Président Wade, je ne sais pas si c’est nous qui l’avons convaincu ou les manifestations de rue, a retiré cette réforme» a-t-il dit.
Le chef de la diplomatie française qui a été auditionné hier par l’Assemblée nationale française a, selon la Rfm, invité le Président Abdoulaye Wade à s’appliquer la leçon de démocratie qu’il a lui-même donné à Khadafi à Benghazi. «Ce pays (le Sénégal) est un pays ami qui nous aide notamment dans l’affaire Libyenne. Le Président Wade a très clairement pris position pour le départ de Khadafi. Je serais tenté de dire qu’il faut éviter que les mêmes causes se produisent dans son pays» a-t-il expliqué avant de poursuivre: «Respect au pouvoir par tous les moyens y compris en bricolant la loi électorale, se faire élire avec 25% des voix, ne pas engager un certain nombre de réformes fondamentales pour tenir compte des aspirations de la population».
Le chef de la diplomatie française qui a été auditionné hier par l’Assemblée nationale française a, selon la Rfm, invité le Président Abdoulaye Wade à s’appliquer la leçon de démocratie qu’il a lui-même donné à Khadafi à Benghazi. «Ce pays (le Sénégal) est un pays ami qui nous aide notamment dans l’affaire Libyenne. Le Président Wade a très clairement pris position pour le départ de Khadafi. Je serais tenté de dire qu’il faut éviter que les mêmes causes se produisent dans son pays» a-t-il expliqué avant de poursuivre: «Respect au pouvoir par tous les moyens y compris en bricolant la loi électorale, se faire élire avec 25% des voix, ne pas engager un certain nombre de réformes fondamentales pour tenir compte des aspirations de la population».
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