Le Parti Pastef a obtenu tous les postes de vice-présidents à l’Assemblée nationale, suscitant une contestation de la coalition Takku Wallu Sénégal. Cette dernière avait proposé le nom de Farba Ngom pour le poste de huitième vice-président, mais sa proposition a été rejetée. Le Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a tout bonnement demandé à la coalition de proposer une femme à la place d’un homme, ce qui n’a pas permis de trouver un consensus.
Face à l’impasse, El Malick Ndiaye a finalement fait appel au règlement intérieur, et l’absence de la coalition Takku Wallu Sénégal qui avait quitté la salle en signe de protestation, a permis au groupe Pastef de s’attribuer l’ensemble des vice-présidences.
Une décision que Me Aissata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, refuse de laisser passer. Elle a annoncé la saisine de la Cour suprême pour garantir le respect de la parité.
« J’ai été députée pendant sept ans, mais ce qui se passe aujourd’hui dépasse l’entendement. Le Président de l’Assemblée nationale a décidé, de manière unilatérale, de retirer à notre groupe, Takku Wallu Sénégal, le poste de huitième vice-président, un poste qui nous revenait de droit. Il a choisi de l’attribuer au parti Pastef, qui détient déjà sept vice-présidences. Nous leur avons proposé le nom de Farba Ngom, mais cette proposition a été catégoriquement rejetée. Le plus étonnant, c’est que M. El Malick a finalement donné ce poste à une femme de Pastef. Je n’ai rien contre les femmes, mais je considère qu’un poste doit être attribué sur la base du mérite et non d’une décision dictée par des considérations politiques», a fustigé Me Aîssata Tall Sall.
La robe noire d'ajouter : « Aujourd’hui, je constate qu’ils adoptent une attitude d’opposants. Il nous reste désormais à dénoncer cette injustice devant la justice. En ce qui concerne la parité, dont on parle sans cesse, ce sont eux-mêmes qui sont les premiers à la bafouer. Selon les principes de parité, si le Président est un homme, la vice-présidente doit être une femme. Or, ce n’est pas ce qui se passe ici. Nous allons donc saisir la justice pour qu’elle soit respectée », a-t-elle déclaré.
Face à l’impasse, El Malick Ndiaye a finalement fait appel au règlement intérieur, et l’absence de la coalition Takku Wallu Sénégal qui avait quitté la salle en signe de protestation, a permis au groupe Pastef de s’attribuer l’ensemble des vice-présidences.
Une décision que Me Aissata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, refuse de laisser passer. Elle a annoncé la saisine de la Cour suprême pour garantir le respect de la parité.
« J’ai été députée pendant sept ans, mais ce qui se passe aujourd’hui dépasse l’entendement. Le Président de l’Assemblée nationale a décidé, de manière unilatérale, de retirer à notre groupe, Takku Wallu Sénégal, le poste de huitième vice-président, un poste qui nous revenait de droit. Il a choisi de l’attribuer au parti Pastef, qui détient déjà sept vice-présidences. Nous leur avons proposé le nom de Farba Ngom, mais cette proposition a été catégoriquement rejetée. Le plus étonnant, c’est que M. El Malick a finalement donné ce poste à une femme de Pastef. Je n’ai rien contre les femmes, mais je considère qu’un poste doit être attribué sur la base du mérite et non d’une décision dictée par des considérations politiques», a fustigé Me Aîssata Tall Sall.
La robe noire d'ajouter : « Aujourd’hui, je constate qu’ils adoptent une attitude d’opposants. Il nous reste désormais à dénoncer cette injustice devant la justice. En ce qui concerne la parité, dont on parle sans cesse, ce sont eux-mêmes qui sont les premiers à la bafouer. Selon les principes de parité, si le Président est un homme, la vice-présidente doit être une femme. Or, ce n’est pas ce qui se passe ici. Nous allons donc saisir la justice pour qu’elle soit respectée », a-t-elle déclaré.
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