Des heurts ont éclaté jeudi 10 septembre en marge de manifestations contre la candidature du président Alassane Ouattara à sa réélection, faisant un mort et plusieurs blessés. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
Jeudi 10 septembre au matin, dans la banlieue de Bayota, dans l'est de la Côte d'Ivoire, des jeunes manifestants ont répondu à l'appel du parti de l'opposition ivoirienne. Elle conteste l'éligibilité du président Alassane Ouattara pour le scrutin du 25 octobre prochain.
Des barrages ont été érigés sur les axes routiers par des manifestants, bloquant la circulation. Les transporteurs de la région ont voulu rapidement démanteler ces barrages, ce qui a conduit, selon une source contactée par RFI, à une bataille rangée entre les deux parties.
Des affrontements à coups de machette, d'arme blanche et de gourdins ont eu pour effet de laisser à terre un homme d'une cinquantaine d'années, le crâne fracassé, et qui est mort des suites de ses blessures. D'autres blessés lors de ces affrontements ont été transportés à l'hôpital le plus proche.
C'est un sentiment de grande inquiétude qui règne en ce moment dans la région. Selon l'un des témoignages recueillis par RFI, la population craint des représailles et fuit les lieux où se sont déroulés les affrontements et où plusieurs bâtiments ont été incendiés.
D'autres scènes de manifestations, de barrages et d'échauffourées ont eu lieu dans d'autres villes du pays sans faire de mort.
Des barrages ont été érigés sur les axes routiers par des manifestants, bloquant la circulation. Les transporteurs de la région ont voulu rapidement démanteler ces barrages, ce qui a conduit, selon une source contactée par RFI, à une bataille rangée entre les deux parties.
Des affrontements à coups de machette, d'arme blanche et de gourdins ont eu pour effet de laisser à terre un homme d'une cinquantaine d'années, le crâne fracassé, et qui est mort des suites de ses blessures. D'autres blessés lors de ces affrontements ont été transportés à l'hôpital le plus proche.
C'est un sentiment de grande inquiétude qui règne en ce moment dans la région. Selon l'un des témoignages recueillis par RFI, la population craint des représailles et fuit les lieux où se sont déroulés les affrontements et où plusieurs bâtiments ont été incendiés.
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