L’opposant Ousmane Sonko a exigé la « libération immédiate » du président de l’Ong Horizon sans frontière, Boubacar Sèye, estimant qu’il est « pris en otage » par l’État du Sénégal pour son combat pour la clarification de la nébuleuse des sommes faramineuses reçues des partenaires.
« Le président de Horizon sans frontière a affirmé avoir participé à un séminaire, organisé par le médiateur de la République, au cours duquel il avait interpellé la représentante de l'UE sur le soutien dont le Sénégal devait bénéficier de la part de l'UE dans la lutte contre l'émigration clandestine. Cette dernière lui aurait rétorqué que l'UE avait versé 118 milliards fcfa à l'État du Sénégal pour lutter contre ce fléau en lui donnant les preuves », a dit Sonko dans une note.
Il poursuit : « Par la suite, le sieur Seye, à l'occasion de ses sorties médiatiques, a fustigé l'attitude du gouvernement sur la gestion de ces fonds sans manquer d'inviter les autorités à se prononcer sur la façon dont l'argent a été géré et exiger un audit sur leur destination de 2005 à ce jour ».
Pour Sonko, Monsieur Sèye a supposé que ces fonds ont plus servi à enrichir des autorités publiques qu’à financer des politiques d’emploi, « ce qui est un secret de polichinelle ». Il estime que « le seul crime de monsieur Sèye, c’est d’avoir pointé du doigt la direction vers laquelle Macky et compagnie ne veulent pas qu’on regarde ».
« Dès lors que dans ses sorties, monsieur Sèye a fustigé le phénomène de l’immigration clandestine comme la résultante de la pauvreté extrême et de l’échec ou l’absence de politiques gouvernementales conséquentes, il est alors évident qu’il est plus question d’une opération de représailles politiques, fruit de la rancune légendaire de Macky Sall, que d’une procédure judiciaire visant un quelconque délit », a dénoncé Sonko.
L’opposant s’est également attaqué le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, avec quelques autres ”magistrats” politiciens bien identifiés. « Pendant ce temps, des dizaines de rapports (l’IGE, Cour des comptes, Ofnac…) épinglant des escrocs de la Républiques protégés par Macky Sall, leur parrain qui en fait des ministres, directeurs généraux et autres responsabilités publiques, sont tranquillement enfermés dans ses tiroirs au palais de justice », a révélé le leader du Pastef.
« Nous exigeons la libération immédiate de monsieur Boubacar Sèye, pris en otage par l’État du Sénégal pour son combat pour la clarification de la nébuleuse des sommes faramineuses reçues des partenaires du Sénégal et jamais arrivées à leurs véritables destinataires : la jeunesse Sénégalaise », a-t-il demandé.
« Si Bass ”le protecteur” est conséquent, il n’a qu’à ouvrir une instruction judiciaire contre tous ceux qui, comme moi, reprennent à leur compte les propos et interrogations de monsieur Sèye », écrit le leader de Pastef sur sa page Facebook.
« Le président de Horizon sans frontière a affirmé avoir participé à un séminaire, organisé par le médiateur de la République, au cours duquel il avait interpellé la représentante de l'UE sur le soutien dont le Sénégal devait bénéficier de la part de l'UE dans la lutte contre l'émigration clandestine. Cette dernière lui aurait rétorqué que l'UE avait versé 118 milliards fcfa à l'État du Sénégal pour lutter contre ce fléau en lui donnant les preuves », a dit Sonko dans une note.
Il poursuit : « Par la suite, le sieur Seye, à l'occasion de ses sorties médiatiques, a fustigé l'attitude du gouvernement sur la gestion de ces fonds sans manquer d'inviter les autorités à se prononcer sur la façon dont l'argent a été géré et exiger un audit sur leur destination de 2005 à ce jour ».
Pour Sonko, Monsieur Sèye a supposé que ces fonds ont plus servi à enrichir des autorités publiques qu’à financer des politiques d’emploi, « ce qui est un secret de polichinelle ». Il estime que « le seul crime de monsieur Sèye, c’est d’avoir pointé du doigt la direction vers laquelle Macky et compagnie ne veulent pas qu’on regarde ».
"Le procureur de Macky est un zélé qui ne fait pas honneur à la justice"Ces propos ont été suffisants pour que « le procureur de Macky, ce zélé qui ne fait pas honneur à l’institution qu’il est sensé servir de manière juste et impartiale, se déchaîne dans une opération qui ne vise qu’à humilier, torturer et faire mal ».
« Dès lors que dans ses sorties, monsieur Sèye a fustigé le phénomène de l’immigration clandestine comme la résultante de la pauvreté extrême et de l’échec ou l’absence de politiques gouvernementales conséquentes, il est alors évident qu’il est plus question d’une opération de représailles politiques, fruit de la rancune légendaire de Macky Sall, que d’une procédure judiciaire visant un quelconque délit », a dénoncé Sonko.
L’opposant s’est également attaqué le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, avec quelques autres ”magistrats” politiciens bien identifiés. « Pendant ce temps, des dizaines de rapports (l’IGE, Cour des comptes, Ofnac…) épinglant des escrocs de la Républiques protégés par Macky Sall, leur parrain qui en fait des ministres, directeurs généraux et autres responsabilités publiques, sont tranquillement enfermés dans ses tiroirs au palais de justice », a révélé le leader du Pastef.
« Nous exigeons la libération immédiate de monsieur Boubacar Sèye, pris en otage par l’État du Sénégal pour son combat pour la clarification de la nébuleuse des sommes faramineuses reçues des partenaires du Sénégal et jamais arrivées à leurs véritables destinataires : la jeunesse Sénégalaise », a-t-il demandé.
« Si Bass ”le protecteur” est conséquent, il n’a qu’à ouvrir une instruction judiciaire contre tous ceux qui, comme moi, reprennent à leur compte les propos et interrogations de monsieur Sèye », écrit le leader de Pastef sur sa page Facebook.
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