«Du fait de sa situation judiciaire et faute d’un soutien étatique réel et immédiat, Air Sénégal International risque de devoir cesser son activité dans les jours qui viennent», alerte la direction d’Air Sénégal International (ASI). Elle a pris ses responsabilités et a décidé de ne plus se taire laissant la situation pourrir. «La direction d’Air Sénégal International considère qu'il est de son devoir d'informer l’opinion publique sénégalaise, les passagers de la compagnie, les prestataires et les fournisseurs, des difficultés rencontrées depuis plusieurs mois déjà par la Compagnie, et dont le personnel a été régulièrement tenu au courant».
Elle pointe un doigt accusateur à l’Etat du Sénégal en indiquant : «les décisions judiciaires engagées par l’Etat du Sénégal, et en particulier la saisie des comptes d’Air Sénégal International, l’acheminent inévitablement vers une situation de cessation de paiement, en empêchant la Compagnie, d’une part de procéder à la location d’avions, réduisant ainsi sa flotte à deux appareils et d’autre part, de payer ses fournisseurs et ses créanciers».
La direction d’ASI a estimé que «la seule façon de maintenir en activité le pavillon national aérien sénégalais serait que l'Etat sénégalais règle immédiatement ses dettes vis à vis d’Air Sénégal International et que des négociations s'ouvrent, de toute urgence, sur la base du protocole d'accord proposé par Royal Air Maroc, début Mars 2009, faute de quoi, la compagnie serait très rapidement dans l’impossibilité de maintenir ses activités».
Elle a révélé que «le Conseil d'Administration d'Air Sénégal International, qui s'est tenu le vendredi 17 Avril à Dakar, a unanimement exhorté les actionnaires à se réunir dans les 48 heures pour tenter de trouver une ultime solution basée sur ce document, faute de quoi la survie la Compagnie sera engagée à très court terme». Et d’ajouter : «les Administrateurs représentant la RAM ont, au cours de ce même Conseil, exprimé leur solidarité avec les salariés de l'entreprise dont ils comprennent l'émotion et les inquiétudes. Ils ont répété qu'ils avaient conscience d'avoir tout fait, depuis longtemps, pour éviter cette situation mais qu'ils n'étaient jamais parvenus à obtenir des éclaircissements sur les intentions réelles de la partie sénégalaise ni à établir la concertation qu’ils réclamaient aux actionnaires sénégalais».
Aujourd'hui, a tenu à faire savoir la direction d’ASI, «seul un soutien immédiat, réel et conséquent de l'Etat sénégalais peut encore sauver Air Sénégal International, préserver les 500 emplois et assurer aux passagers, notamment sénégalais, la continuation des vols desservant
Dakar».
Elle pointe un doigt accusateur à l’Etat du Sénégal en indiquant : «les décisions judiciaires engagées par l’Etat du Sénégal, et en particulier la saisie des comptes d’Air Sénégal International, l’acheminent inévitablement vers une situation de cessation de paiement, en empêchant la Compagnie, d’une part de procéder à la location d’avions, réduisant ainsi sa flotte à deux appareils et d’autre part, de payer ses fournisseurs et ses créanciers».
La direction d’ASI a estimé que «la seule façon de maintenir en activité le pavillon national aérien sénégalais serait que l'Etat sénégalais règle immédiatement ses dettes vis à vis d’Air Sénégal International et que des négociations s'ouvrent, de toute urgence, sur la base du protocole d'accord proposé par Royal Air Maroc, début Mars 2009, faute de quoi, la compagnie serait très rapidement dans l’impossibilité de maintenir ses activités».
Elle a révélé que «le Conseil d'Administration d'Air Sénégal International, qui s'est tenu le vendredi 17 Avril à Dakar, a unanimement exhorté les actionnaires à se réunir dans les 48 heures pour tenter de trouver une ultime solution basée sur ce document, faute de quoi la survie la Compagnie sera engagée à très court terme». Et d’ajouter : «les Administrateurs représentant la RAM ont, au cours de ce même Conseil, exprimé leur solidarité avec les salariés de l'entreprise dont ils comprennent l'émotion et les inquiétudes. Ils ont répété qu'ils avaient conscience d'avoir tout fait, depuis longtemps, pour éviter cette situation mais qu'ils n'étaient jamais parvenus à obtenir des éclaircissements sur les intentions réelles de la partie sénégalaise ni à établir la concertation qu’ils réclamaient aux actionnaires sénégalais».
Aujourd'hui, a tenu à faire savoir la direction d’ASI, «seul un soutien immédiat, réel et conséquent de l'Etat sénégalais peut encore sauver Air Sénégal International, préserver les 500 emplois et assurer aux passagers, notamment sénégalais, la continuation des vols desservant
Dakar».
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