Le journal Libération, qui rapporte dans son édition de ce mardi 07 août l’audience de 3 heures de temps que Macky Sall a accordée à ses partisans au palais de la République, révèle un passage de son discours qui renseigne beaucoup sur la personnalité de l'homme qui a en charge les commandes du Sénégal.
« Beaucoup de personnes sont dans l’opposition parce qu’ils avaient des privilèges qu’ils ont perdus. Ils ne sont préoccupés par l’intérêt du Sénégal, mais par des intérêts personnels. (...) La victoire est à notre portée. Il suffit juste de s’organiser et de cheminer ensemble. Nous avons la majorité et ce n’est pas la première fois que nous participons à une élection. (...) Ce qui m’intéresse, c’est le Sénégal. Depuis que je suis président de la République, je ne me couche jamais avant 2 heures ou 3 heures du matin parce que mon souci, c’est le Sénégal et les Sénégalais. C’est un sacrifice mais un sacrifice pour notre pays», a-t-il déclaré devant des militants et soutiens dont Me Ousmane Seye.
Donc, non content de piétiner l'institution de la Présidence de la République en y recevant ses ouailles pour des questions qui n'ont aucun rapport avec les affaires publiques qui intéressent les populations qui l'ont porté à la tête de leur pays, Monsieur Macky Sall veut que ces mêmes populations applaudissent des deux mains quand il sacrifie deux ou trois heures de son "précieux sommeil" pour se consacrer aux charges qui lui sont assignées.
Et il ose parler de sacrifice, lui à qui sont destinés tous les privilèges et toutes les commodités qui siéent à la fonction et qui sont tirés des impôts du pauvre contribuable.
Lui à qui on a dédié une caisse, noire de plusieurs milliards de Fcfa, soumise à nul contrôle possible. Lui, dont la Sécurité, la Santé, le bien-être, le confort, la Vie...passent avant ceux des autres citoyens qui eux-mêmes le prennent en charge.
Lui que tout citoyen doit attendre qu'il passe, s'il doit vaquer à ses occupations...
Monsieur le Président Macky Sall, bon nombre de vos collègues dans le monde ne ferment pas l'œil plus de quatre heures par jour. Et ils ne s'en sont jamais vantés devant leur peuple. Ils savent l'immensité de la tâche qui leur est assignée. Mais surtout, ils sont conscients qu'aucun sacrifice ne pourrait combler toute la confiance que le peuple à placée en eux au détriment de maints prétendants.
Monsieur le Président, ce peuple a cessé de vous devoir quoi que ce soit le jour où parmi plusieurs candidats, il vous a choisi vous, pour améliorer ses conditions de vie sur la base d'un slogan qui vous lui répétiez tout le temps, quand s'agissait de conquérir ses suffrages : "la Patrie avant le parti".
Aujourd'hui, vous pouvez utiliser le Palais du peuple pour nouer des alliances politiques en vue de la prochaine Présidentielle ou recevoir des militants qui n'hésitent même pas à se battre avec les gardes pour accéder à l'intérieur, pendant que le peuple fait des pieds et des mains pour étancher sa soif. Mais ce que que vous ne pouvez pas vous permettre, c'est d'attendre du peuple qu'il vous remercie pour les nuits blanches que vous prétendez passer pour lui.
« Beaucoup de personnes sont dans l’opposition parce qu’ils avaient des privilèges qu’ils ont perdus. Ils ne sont préoccupés par l’intérêt du Sénégal, mais par des intérêts personnels. (...) La victoire est à notre portée. Il suffit juste de s’organiser et de cheminer ensemble. Nous avons la majorité et ce n’est pas la première fois que nous participons à une élection. (...) Ce qui m’intéresse, c’est le Sénégal. Depuis que je suis président de la République, je ne me couche jamais avant 2 heures ou 3 heures du matin parce que mon souci, c’est le Sénégal et les Sénégalais. C’est un sacrifice mais un sacrifice pour notre pays», a-t-il déclaré devant des militants et soutiens dont Me Ousmane Seye.
Donc, non content de piétiner l'institution de la Présidence de la République en y recevant ses ouailles pour des questions qui n'ont aucun rapport avec les affaires publiques qui intéressent les populations qui l'ont porté à la tête de leur pays, Monsieur Macky Sall veut que ces mêmes populations applaudissent des deux mains quand il sacrifie deux ou trois heures de son "précieux sommeil" pour se consacrer aux charges qui lui sont assignées.
Et il ose parler de sacrifice, lui à qui sont destinés tous les privilèges et toutes les commodités qui siéent à la fonction et qui sont tirés des impôts du pauvre contribuable.
Lui à qui on a dédié une caisse, noire de plusieurs milliards de Fcfa, soumise à nul contrôle possible. Lui, dont la Sécurité, la Santé, le bien-être, le confort, la Vie...passent avant ceux des autres citoyens qui eux-mêmes le prennent en charge.
Lui que tout citoyen doit attendre qu'il passe, s'il doit vaquer à ses occupations...
Monsieur le Président Macky Sall, bon nombre de vos collègues dans le monde ne ferment pas l'œil plus de quatre heures par jour. Et ils ne s'en sont jamais vantés devant leur peuple. Ils savent l'immensité de la tâche qui leur est assignée. Mais surtout, ils sont conscients qu'aucun sacrifice ne pourrait combler toute la confiance que le peuple à placée en eux au détriment de maints prétendants.
Monsieur le Président, ce peuple a cessé de vous devoir quoi que ce soit le jour où parmi plusieurs candidats, il vous a choisi vous, pour améliorer ses conditions de vie sur la base d'un slogan qui vous lui répétiez tout le temps, quand s'agissait de conquérir ses suffrages : "la Patrie avant le parti".
Aujourd'hui, vous pouvez utiliser le Palais du peuple pour nouer des alliances politiques en vue de la prochaine Présidentielle ou recevoir des militants qui n'hésitent même pas à se battre avec les gardes pour accéder à l'intérieur, pendant que le peuple fait des pieds et des mains pour étancher sa soif. Mais ce que que vous ne pouvez pas vous permettre, c'est d'attendre du peuple qu'il vous remercie pour les nuits blanches que vous prétendez passer pour lui.
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