Contre les groupes armés maliens pro-gouvernementaux, une partie de la communauté internationale brandit désormais des menaces de sanctions : interdiction de voyager, gel des avoirs. Des représentants au Mali de pays comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont clairement signifié à ces mouvements armés que s’ils ne quittaient pas sans condition la localité d’Anéfis, ces sanctions pourraient tomber.
Mais malgré cette sortie, les responsables de ces groupes armés n’avaient pas l’air abattus. Ils maintiennent, disent-ils, jusqu’à nouvel ordre leur décision. S’ils doivent quitter la ville stratégique d’Anéfis, située au sud de Kidal, c’est pour laisser la localité aux mains des casques bleus de l’ONU et de l’armée malienne.
IBK vers l'Algérie
Côté gouvernement malien, on explique que le président Ibrahim Boubacar Keïta est en train de prendre des initiatives pour que la tension baisse. D’après nos informations, il se rendra en principe avant la fin de cette semaine en Algérie, qui mène la médiation.
En attendant, sur le terrain, le climat est tendu. Chaque camp renforce ses positions militaires, notamment à Anéfis, à Kidal et vers la localité d’Aguelhok. Ici les observateurs ont une crainte : voir les hostilités reprendre dans le nord du Mali
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