Les migrants sont plus d’un millier selon la presse locale, 680, selon les autorités migratoires. Ils viennent de Haïti ou de Cuba pour la plupart. Mais se trouve aussi parmi eux une vingtaine d’Africains qui arrivent du Burkina Faso, du Sénégal, du Ghana, du Cameroun ou encore de la Somalie. Les migrants dorment sur la plage colombienne de Necoclí, sous des bâches de plastique.
Le groupe compte des femmes enceintes et des enfants. Et pas de toilettes, ni d’eau potable à portée de main. Les autorités municipales qui s’inquiètent du risque sanitaire se disent démunies. Alexander Murillo, le maire d'Acandi, une commune plus proche de la frontière panaméenne, avertit : si les migrants restent bloqués dans sa commune, plus petite que Necoclí, il y aura un « risque sanitaire » pour les habitants du fait du Covid-19.L'élu réclame donc « un corridor humanitaire » à la frontière. Demande à laquelle les services de l'immigration n’ont pas répondu tandis que de son côté, le gouvernement colombien tarde à agir.
Route dangereuse
Pourtant, le problème n’est pas nouveau. Le chef des services de l’immigration l’a rappelé ce vendredi : cette route migratoire existait bien avant la pandémie. Les Africains arrivent en bateau au Brésil et remontent le continent par voie terrestre. Les Haïtiens et les Cubains arrivent par la mer ou en avion pour tenter de traverser toute l’Amérique centrale.
Pour finir, les migrants doivent traverser le Golfe d’Uraba pour atteindre la frontière avec le Panama. Une route dangereuse. Le 4 janvier dernier, une embarcation clandestine a chaviré et sept migrants sont morts. Mais à Necoclí. malgré le risque, les candidats au voyage continuent d'affluer.
Le groupe compte des femmes enceintes et des enfants. Et pas de toilettes, ni d’eau potable à portée de main. Les autorités municipales qui s’inquiètent du risque sanitaire se disent démunies. Alexander Murillo, le maire d'Acandi, une commune plus proche de la frontière panaméenne, avertit : si les migrants restent bloqués dans sa commune, plus petite que Necoclí, il y aura un « risque sanitaire » pour les habitants du fait du Covid-19.L'élu réclame donc « un corridor humanitaire » à la frontière. Demande à laquelle les services de l'immigration n’ont pas répondu tandis que de son côté, le gouvernement colombien tarde à agir.
Route dangereuse
Pourtant, le problème n’est pas nouveau. Le chef des services de l’immigration l’a rappelé ce vendredi : cette route migratoire existait bien avant la pandémie. Les Africains arrivent en bateau au Brésil et remontent le continent par voie terrestre. Les Haïtiens et les Cubains arrivent par la mer ou en avion pour tenter de traverser toute l’Amérique centrale.
Pour finir, les migrants doivent traverser le Golfe d’Uraba pour atteindre la frontière avec le Panama. Une route dangereuse. Le 4 janvier dernier, une embarcation clandestine a chaviré et sept migrants sont morts. Mais à Necoclí. malgré le risque, les candidats au voyage continuent d'affluer.
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