« Nous avons organisé cette manifestation pour attirer l’attention des autorités publiques et des bailleurs de fonds sur l’inexistence de routes, d’eau, de téléphone, de constructions scolaires dans la zone du Narang Ouest », a expliqué le coordonnateur du Comité provisoire de pilotage du Narang-Ouest, Mamadou Kébé Sambou à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon lui, « dès les premières pluies, la zone du Narang Ouest dont la population s’élève à plus de 21 000 habitants est coupée du reste du monde ». Cette absence de routes constitue un handicap pour cette zone de grandes productions agricoles, arboricoles, maraîchères et fruitières, a-t-il déploré.
« Nous ne revendiquons pas des pistes de production, mais des routes bitumées, parce que la zone est très pluvieuse. Une fois que la pluie tombe, les pistes de production n’ont plus une durée de vie qui excède les cinq ans », a-t-il affirmé.
A en croire toujours le coordonnateur, « les pertes subies par les producteurs de la zone sont estimées à environ 176.400.000 Fcfa. C’est pourquoi le bitumage des routes du Narang Ouest reste la priorité des priorités » pour eux.
« A cause de cette absence de routes et de notre incapacité à commercialiser nos produits au Sénégal, dit-il, nous nous tournons vers la seule alternative qui est celle de commercer exclusivement avec la Gambie », l’un des pays limitrophes du Sénégal.
« Si nous acceptons d’écouler nos productions arboricoles, fruitières, maraîchères en Gambie, a-t-il averti, nous ouvrons grandement la monnaie gambienne en territoire sénégalais. Ce qui nous met dans une totale incapacité de pouvoir entretenir un quelconque commerce à l’intérieur de notre propre pays ».
« C’est toute la zone du Narang ouest qui est ici représentée pour montrer à la face du monde les difficultés que traverse le terroir depuis les indépendances », a lancé Abdoulaye Sagna, le chef du village de Dombodir au nom de ses collègues.
D’après lui, « c’est une seule école en dur qui a été construite dans la zone depuis l’indépendance du Sénégal en 1960’’. ‘’La Gambie a construit de belles écoles le long de la frontière avec le Sénégal, tandis que nos enfants étudient dans des abris provisoires. C’est pourquoi ils préfèrent aller étudier en Gambie parce que leurs écoles sont plus attrayantes », a-t-il fustigé.
En ce qui concerne le réseau téléphonique, ils sont ravitaillés par la Gambie. « C’est le réseau gambien qui s’impose là où nous sommes. Nous perdons inutilement notre argent avec les opérateurs de téléphonie présents au Sénégal », a encore fustigé M. Sambou, le coordonnateur du Comité de pilotage provisoire du Narang Ouest.
Les habitants du Narang Ouest ont encore posé comme doléance l’érection d’une communauté rurale avec Koudioubé comme chef-lieu, estimant que cela leur permettra de bénéficier des fonds de dotations pour développer leur terroir.
Les neuf villages du Narang Ouest sont notamment Mahamouda 2, Dombodir, Macouda, Dimbaya, Touba, Madina-Daffé, Koudioubé et Koulobry.
Il faut également noter que le Sénégal est devenu ces derniers temps un terrain de prédilection pour des revendications socioéconomiques.
APS & Pressafrik.com
Selon lui, « dès les premières pluies, la zone du Narang Ouest dont la population s’élève à plus de 21 000 habitants est coupée du reste du monde ». Cette absence de routes constitue un handicap pour cette zone de grandes productions agricoles, arboricoles, maraîchères et fruitières, a-t-il déploré.
« Nous ne revendiquons pas des pistes de production, mais des routes bitumées, parce que la zone est très pluvieuse. Une fois que la pluie tombe, les pistes de production n’ont plus une durée de vie qui excède les cinq ans », a-t-il affirmé.
A en croire toujours le coordonnateur, « les pertes subies par les producteurs de la zone sont estimées à environ 176.400.000 Fcfa. C’est pourquoi le bitumage des routes du Narang Ouest reste la priorité des priorités » pour eux.
« A cause de cette absence de routes et de notre incapacité à commercialiser nos produits au Sénégal, dit-il, nous nous tournons vers la seule alternative qui est celle de commercer exclusivement avec la Gambie », l’un des pays limitrophes du Sénégal.
« Si nous acceptons d’écouler nos productions arboricoles, fruitières, maraîchères en Gambie, a-t-il averti, nous ouvrons grandement la monnaie gambienne en territoire sénégalais. Ce qui nous met dans une totale incapacité de pouvoir entretenir un quelconque commerce à l’intérieur de notre propre pays ».
« C’est toute la zone du Narang ouest qui est ici représentée pour montrer à la face du monde les difficultés que traverse le terroir depuis les indépendances », a lancé Abdoulaye Sagna, le chef du village de Dombodir au nom de ses collègues.
D’après lui, « c’est une seule école en dur qui a été construite dans la zone depuis l’indépendance du Sénégal en 1960’’. ‘’La Gambie a construit de belles écoles le long de la frontière avec le Sénégal, tandis que nos enfants étudient dans des abris provisoires. C’est pourquoi ils préfèrent aller étudier en Gambie parce que leurs écoles sont plus attrayantes », a-t-il fustigé.
En ce qui concerne le réseau téléphonique, ils sont ravitaillés par la Gambie. « C’est le réseau gambien qui s’impose là où nous sommes. Nous perdons inutilement notre argent avec les opérateurs de téléphonie présents au Sénégal », a encore fustigé M. Sambou, le coordonnateur du Comité de pilotage provisoire du Narang Ouest.
Les habitants du Narang Ouest ont encore posé comme doléance l’érection d’une communauté rurale avec Koudioubé comme chef-lieu, estimant que cela leur permettra de bénéficier des fonds de dotations pour développer leur terroir.
Les neuf villages du Narang Ouest sont notamment Mahamouda 2, Dombodir, Macouda, Dimbaya, Touba, Madina-Daffé, Koudioubé et Koulobry.
Il faut également noter que le Sénégal est devenu ces derniers temps un terrain de prédilection pour des revendications socioéconomiques.
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