Les passerelles professionnelles sont encore à l’origine d’un nouveau désaccord entre l’Etat du Sénégal et les syndicats d’enseignants. Le Saems parle d’une arnaque avec les frais d’inscription de 10.000 Fcfa par enseignant pour un nombre très limité de place à pourvoir. Un boycott du concours des passerelles professionnelles n’est pas à écarter, selon le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire Saourou Séne.
« Nous avions retenu avec le gouvernement la publication des quotas dès le début du mois de mai avant donc le concours, malheureusement quand le concours a été lancé personne ne nous a donnés le quota, le ministre de l’Enseignement supérieur avait aussi refusé de communiquer sur les résultats, idem pour le Fastef », informe M. Séne
Il indique sur les ondes de la Rfm, avoir obtenu le nombre d'enseignants que l'Etat a prévu de prendre après les passerelles professionnelles, après avoir "poussé le bouchon plus loin", lui et ses camarades syndicalistes. Ce qui tournerait selon ses dires autour de 67 enseignants sur des milliers d'autres qui vont passer les examens. « Nous demandons à recevoir le document officiel. Le rush qu’il y a sur les passerelles professionnelles, c’est des milliers d’enseignants qui vont s’inscrire à hauteur de 10.000 Fcfa par enseignant. Et à l’issue de cela, on fait un concours qui ne prend même pas 70 personnes. Ça, on ne peut pas l’accepter. »
Le Saems considère cette pratique de l’Etat comme « de l’arnaque à l’endroit des enseignants ».
Ainsi, ils promettent une réunion intersyndicale afin de prendre la meilleure décision possible. "Ce qui est certain est que nous irons vers le boycott de ses passerelles afin qu’on se retrouve avec le gouvernement pour que justice soit faite"
« Nous avions retenu avec le gouvernement la publication des quotas dès le début du mois de mai avant donc le concours, malheureusement quand le concours a été lancé personne ne nous a donnés le quota, le ministre de l’Enseignement supérieur avait aussi refusé de communiquer sur les résultats, idem pour le Fastef », informe M. Séne
Il indique sur les ondes de la Rfm, avoir obtenu le nombre d'enseignants que l'Etat a prévu de prendre après les passerelles professionnelles, après avoir "poussé le bouchon plus loin", lui et ses camarades syndicalistes. Ce qui tournerait selon ses dires autour de 67 enseignants sur des milliers d'autres qui vont passer les examens. « Nous demandons à recevoir le document officiel. Le rush qu’il y a sur les passerelles professionnelles, c’est des milliers d’enseignants qui vont s’inscrire à hauteur de 10.000 Fcfa par enseignant. Et à l’issue de cela, on fait un concours qui ne prend même pas 70 personnes. Ça, on ne peut pas l’accepter. »
Le Saems considère cette pratique de l’Etat comme « de l’arnaque à l’endroit des enseignants ».
Ainsi, ils promettent une réunion intersyndicale afin de prendre la meilleure décision possible. "Ce qui est certain est que nous irons vers le boycott de ses passerelles afin qu’on se retrouve avec le gouvernement pour que justice soit faite"
Autres articles
-
Campagne de distribution de médicaments contre les MTN : And Gueusseum appelle à l'engagement de ses membres
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"