Ces parcelles, d’une superficie exacte de 7 hectares 25 ares 51 centiares et 6 hectares 65 ares 51 centiares, sont situées à Zegoua (sud, région de Sikasso), la dernière localité du pays avant la Côte d’Ivoire.
Initiés par l’UEMOA, les postes de contrôles juxtaposés ont pour objectif de regrouper les administrations de contrôles frontaliers sur un site unique.
Cela permet notamment de faciliter les échanges entre les Etats frontaliers, d’améliorer la compétitivité des économies des Etats membres, ou encore de réduire le temps de passage aux frontières et de préserver les infrastructures routières par la lutte contre les surcharges.
Le premier poste pilote, opérationnel depuis novembre 2010, se trouve à Cinkansé, au Burkina Faso, à environ 280 km de Ouagadougou et près de 150 mètres du territoire togolais.
L’annonce du gouvernement malien de la cession de ces parcelles pour abriter des postes de contrôles intervient sur fond d’incidents à la frontière avec la Côte d’Ivoire.
Retenus depuis dimanche par des militaires maliens qui leur reprochaient d’avoir franchi la frontière, deux soldats et un policier ivoiriens ont été libérés mercredi.
Mardi, des militaires maliens ont ouvert le feu sur un détachement des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, armée) dépêchés à la frontière avec le Mali pour le rapatriement de ces soldats.
Un élément des FRCI a été blessé.
Source: Alerte Info
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