De prime abord, il me plaît de préciser que ce communiqué dirigé contre les propos tenus par Monsieur le Sous-préfet de Méouane au cours d’un entretien téléphonique que nous avons eu hier n’est ni une attaque contre sa personne ou l’institution qu’il incarne encore moins un exercice de communication de la part d’un « politicien encagoulé » qui joue au petit guerrier. Ce texte dont j’assume totalement la teneur n’engage que ma propre personne et n’a pour objectif principal que de rétablir des faits sacrés que le représentant de l’Etat a cru bon de devoir dénaturer.
J’use de ma liberté d'expression en tant que citoyen pour apporter la version exacte des faits et suis déjà prêt à déférer à toute convocation pour partager la seule vérité qui respecte les principes d’équité, d’authenticité et d’impartialité de cet accident mortel qui a eu lieu mardi dernier. Car la seule leçon apprise à l’école primaire que je ne peux encore oublier dit : « Je dis toujours la vérité quoi qu’il m’en coûte. Je suis franc et sincère ».
Le mardi dernier, vers 15 heures, un camion immatriculé TH 6603 E appartenant à la Société Transat (vous remarquerez avec moi qu’il ne s’agissait pas d’un « camion des ICS ») a mortellement heurté Yatma Diop, un garçon de 17 ans, élève en classe de 3ème au CEM de Mboro 1. Cependant, savoir que sa destination vers les ICS ne faisait l'ombre d'aucun doute explique pourquoi l’amalgame a été malencontreusement entretenu par des populations plutôt excédées par le passage quotidien et effréné des camions des ICS transportant de dangereux produits que sont l’acide phosphorique et le soufre et lesquels sont régulièrement déversés sur la voie publique.
De manière particulièrement spontanée, des jeunes du quartier de Ngaye Ngaye d’où est originaire la victime ont barré la route au niveau dudit quartier à l’aide de troncs d’arbres, de grosses pierres et de pièces mécaniques, puis ont brûlé des pneus. Je pose ma main sur le Saint Coran pour dire que les raisons qui ont poussé ces jeunes ne sont nullement politiques. Elles relèvent d’actes posés sous le coup de la colère par des amis complètement sous le choc et désarçonnés par le décès par accident d’un des nôtres qui avait subi les épreuves physiques du BFEM la veille.
Hier au cours d’une communication avec le Sous-préfet sur un autre sujet, ce dernier est revenu sur ce douloureux accident en traitant tristement d’ « agitations politiques » la réaction spontanée des parents, amis et voisins de la jeune victime, répondant au nom de Yatma Diop. Ces propos de l’Autorité, carrément en déphasage avec la réalité, m’ont sérieusement scandalisé et je fus incapable de lui cacher mon étonnement et ma frustration. Pour justifier ses graves propos qu’il dit assumer, Monsieur le Sous-préfet évoquera l’homonymie du jeune Yatma Diop au regretté maire de Mboro, Monsieur Yatma Ndiaye dont le quatrième anniversaire de son rappel à Dieu sera ce jeudi 27 juin. Je fis aussitôt remarquer à l’Autorité la gravité de son propos en mettant vigoureusement en doute le lien politique que ses « agents infiltrés » lui auraient permis d'établir.
Je dois rappeler au Sous-préfet que si j’ai reçu une grosse pierre en pleine figure ce jour-là c’est, en grande partie, à cause de lui. Vers 20 heures ce jour-là j’ai reçu un coup de fil d’un ami OUA, habitant Ngaye Ngaye, qui me demandait de revenir car le Sous-préfet était en train d’être hué et que personne ne l’écoutait vraiment. Je suis sorti chez moi en catastrophe pour apporter un soutien à un « ami » et pense avoir empêché l’usage de la force légale. Je n'aime pas la fausse modestie. Je suis reconnaissant aux jeunes qui, bien que trés remontés et à juste titre, m'ont ecouté et ont accepté de liberer la voie publique. Je suis reparti à la Gendarmerie de Mboro où m'attendaient le Sous-préfet, le Commandant de la Brigade et le lieutenant venu de Thiès qui devrait selon toute vraisemblance diriger l’opération, si elle devait avoir lieu. Il était un peu après 22 heures et quart lorsque je terminais mon « compte rendu » confirmé par une source digne de foi du Commandant, devant moi.
Il est tout aussi important que le Sous-préfet à l’endroit de qui je pense avoir suffisamment fait preuve de beaucoup de respect sache que son « patron » est un homme politique invétéré et que la mission de servir l’Etat dont il a la charge, le commande d’obéir aux instructions de ce dernier. Par conséquent, à sa place je me garderai de tout commentaire désobligeant à l'endroit de ceux-là qui ont choisi d'emprunter la même voie que son « patron », c'est-à-dire celle de ceux qui ont décidé de s'engager dans la politique.
Comme j'ai dû le préciser au Sous-préfet que le seul acteur à qui on pourrait reprocher une quelconque agitation politique dans la foule de ce mardi passé n’était personne d’autre que moi. Et au moins, j’ai le mérite de porter, de façon assumée, mes idées et dans ce contexte il serait plus judicieux d'orienter le regard vers l’administration pour y dénombrer une kyrielle de « politiciens encagoulés » que je considère comme le « mal lepéniste » de notre pays.
J'ose enfin espérer que cette mise au point n’entamera en rien les rapports que j’entretiens jusque-là avec l’Autorité. C'est aussi par honneur et par amitié que je le fais. Et par devoir, je m’engage soit à me taire ou à dire en toute circonstance la vérité crue, n’en déplaise, isolément de toute considération politicienne. Par ailleurs, je ne peux manquer de réfuter dans les mêmes formes tout commentaire désacralisant d’où qu’il vienne. Il y a eu un accident et un pauvre garçon qui demandait à passer le BFEM a été tué sur le coup. Ses amis ont barré la route à tous les véhicules.
Tels sont les faits ! J’ai cédé la marchandise en gros. Je peux la donner au détail avec service après vente au besoin. Au cas échéant, la facture risque d’être plus salée.
Fait à Mboro, le mardi 25 Juin 2019
NDIAGA NDIAYE
CANDIDAT INDÉPENDANT À LA MAIRIE DE MBORO (Suite et fin jeudi 27 juin.)
J’use de ma liberté d'expression en tant que citoyen pour apporter la version exacte des faits et suis déjà prêt à déférer à toute convocation pour partager la seule vérité qui respecte les principes d’équité, d’authenticité et d’impartialité de cet accident mortel qui a eu lieu mardi dernier. Car la seule leçon apprise à l’école primaire que je ne peux encore oublier dit : « Je dis toujours la vérité quoi qu’il m’en coûte. Je suis franc et sincère ».
Le mardi dernier, vers 15 heures, un camion immatriculé TH 6603 E appartenant à la Société Transat (vous remarquerez avec moi qu’il ne s’agissait pas d’un « camion des ICS ») a mortellement heurté Yatma Diop, un garçon de 17 ans, élève en classe de 3ème au CEM de Mboro 1. Cependant, savoir que sa destination vers les ICS ne faisait l'ombre d'aucun doute explique pourquoi l’amalgame a été malencontreusement entretenu par des populations plutôt excédées par le passage quotidien et effréné des camions des ICS transportant de dangereux produits que sont l’acide phosphorique et le soufre et lesquels sont régulièrement déversés sur la voie publique.
De manière particulièrement spontanée, des jeunes du quartier de Ngaye Ngaye d’où est originaire la victime ont barré la route au niveau dudit quartier à l’aide de troncs d’arbres, de grosses pierres et de pièces mécaniques, puis ont brûlé des pneus. Je pose ma main sur le Saint Coran pour dire que les raisons qui ont poussé ces jeunes ne sont nullement politiques. Elles relèvent d’actes posés sous le coup de la colère par des amis complètement sous le choc et désarçonnés par le décès par accident d’un des nôtres qui avait subi les épreuves physiques du BFEM la veille.
Hier au cours d’une communication avec le Sous-préfet sur un autre sujet, ce dernier est revenu sur ce douloureux accident en traitant tristement d’ « agitations politiques » la réaction spontanée des parents, amis et voisins de la jeune victime, répondant au nom de Yatma Diop. Ces propos de l’Autorité, carrément en déphasage avec la réalité, m’ont sérieusement scandalisé et je fus incapable de lui cacher mon étonnement et ma frustration. Pour justifier ses graves propos qu’il dit assumer, Monsieur le Sous-préfet évoquera l’homonymie du jeune Yatma Diop au regretté maire de Mboro, Monsieur Yatma Ndiaye dont le quatrième anniversaire de son rappel à Dieu sera ce jeudi 27 juin. Je fis aussitôt remarquer à l’Autorité la gravité de son propos en mettant vigoureusement en doute le lien politique que ses « agents infiltrés » lui auraient permis d'établir.
Je dois rappeler au Sous-préfet que si j’ai reçu une grosse pierre en pleine figure ce jour-là c’est, en grande partie, à cause de lui. Vers 20 heures ce jour-là j’ai reçu un coup de fil d’un ami OUA, habitant Ngaye Ngaye, qui me demandait de revenir car le Sous-préfet était en train d’être hué et que personne ne l’écoutait vraiment. Je suis sorti chez moi en catastrophe pour apporter un soutien à un « ami » et pense avoir empêché l’usage de la force légale. Je n'aime pas la fausse modestie. Je suis reconnaissant aux jeunes qui, bien que trés remontés et à juste titre, m'ont ecouté et ont accepté de liberer la voie publique. Je suis reparti à la Gendarmerie de Mboro où m'attendaient le Sous-préfet, le Commandant de la Brigade et le lieutenant venu de Thiès qui devrait selon toute vraisemblance diriger l’opération, si elle devait avoir lieu. Il était un peu après 22 heures et quart lorsque je terminais mon « compte rendu » confirmé par une source digne de foi du Commandant, devant moi.
Il est tout aussi important que le Sous-préfet à l’endroit de qui je pense avoir suffisamment fait preuve de beaucoup de respect sache que son « patron » est un homme politique invétéré et que la mission de servir l’Etat dont il a la charge, le commande d’obéir aux instructions de ce dernier. Par conséquent, à sa place je me garderai de tout commentaire désobligeant à l'endroit de ceux-là qui ont choisi d'emprunter la même voie que son « patron », c'est-à-dire celle de ceux qui ont décidé de s'engager dans la politique.
Comme j'ai dû le préciser au Sous-préfet que le seul acteur à qui on pourrait reprocher une quelconque agitation politique dans la foule de ce mardi passé n’était personne d’autre que moi. Et au moins, j’ai le mérite de porter, de façon assumée, mes idées et dans ce contexte il serait plus judicieux d'orienter le regard vers l’administration pour y dénombrer une kyrielle de « politiciens encagoulés » que je considère comme le « mal lepéniste » de notre pays.
J'ose enfin espérer que cette mise au point n’entamera en rien les rapports que j’entretiens jusque-là avec l’Autorité. C'est aussi par honneur et par amitié que je le fais. Et par devoir, je m’engage soit à me taire ou à dire en toute circonstance la vérité crue, n’en déplaise, isolément de toute considération politicienne. Par ailleurs, je ne peux manquer de réfuter dans les mêmes formes tout commentaire désacralisant d’où qu’il vienne. Il y a eu un accident et un pauvre garçon qui demandait à passer le BFEM a été tué sur le coup. Ses amis ont barré la route à tous les véhicules.
Tels sont les faits ! J’ai cédé la marchandise en gros. Je peux la donner au détail avec service après vente au besoin. Au cas échéant, la facture risque d’être plus salée.
Fait à Mboro, le mardi 25 Juin 2019
NDIAGA NDIAYE
CANDIDAT INDÉPENDANT À LA MAIRIE DE MBORO (Suite et fin jeudi 27 juin.)
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