"(...) au regard de la loi, rien ne peut empêcher à Karim Wade de s’inscrire sur les listes électorales ni d’être candidat à n’importe élection, s’il le souhaite. En effet, seule une peine d’emprisonnement criminelle entraîne la déchéance des droits civiques et politiques.
Ce qui n’est pas le cas de Karim WADE condamné pour le délit d’enrichissement illicite. S’y ajoute que les tribunaux ne peuvent autoriser la perte des droits civiques et politiques que si elle est prévue par une disposition particulière de la loi. Ce qui n’est pas non plus le cas de la loi sur l’enrichissement illicite votée en 1981. D’où le rejet par la CREI de la demande formulée dans ce sens par le parquet spécial lors du procès de Karim Wade. Rien n’est donc opposable en droit à sa candidature.
Quant à Khalifa SALL, les irrégularités flagrantes et grossières relevées par la Cour de justice de la CEDEAO (violation de la présomption d’innocence, non-assistance d’un avocat ni à son interpellation ni à son audition, détention arbitraire et violation du droit à un procès équitable), aurait dû entraîner l’annulation de la procédure et, donc, sa libération.
En ma qualité de Président du Grand Parti, candidat à l’élection présidentielle, j’en appelle au respect du sacro-saint principe de l’égalité des citoyens devant la loi. En outre, rien ni personne ne doit entraver la liberté de chaque Sénégalais de concourir à l’expression du suffrage universel s’il satisfait aux conditions prévues par la loi.
Aucun pouvoir n’a le droit de s’y opposer par des subterfuges politiques.
Ce combat n’est pas donc celui des seuls partisans de Karim WADE et Khalifa Ababacar. Il incombe à tous les Sénégalais épris de justice et d’équité et soucieux de la sauvegarde de notre démocratie.
Le Grand Parti est à l’avant-garde de ce combat et s’engage à faire respecter les droits de Karim WADE et Khalifa Ababacar par tous les moyens légaux. De même, nous ne ménagerons aucun effort au plan politique afin que leurs droits soient préservés.
J’invite enfin tous les démocrates et les Sénégalais attachés au respect des droits humains, à la paix civile et à la stabilité légendaire de notre pays à nous rejoindre dans ce combat. Car le cas Karim WADE et Khalifa Ababacar SALL est en réalité l’affaire de tous."
Malick Gackou
Ce qui n’est pas le cas de Karim WADE condamné pour le délit d’enrichissement illicite. S’y ajoute que les tribunaux ne peuvent autoriser la perte des droits civiques et politiques que si elle est prévue par une disposition particulière de la loi. Ce qui n’est pas non plus le cas de la loi sur l’enrichissement illicite votée en 1981. D’où le rejet par la CREI de la demande formulée dans ce sens par le parquet spécial lors du procès de Karim Wade. Rien n’est donc opposable en droit à sa candidature.
Quant à Khalifa SALL, les irrégularités flagrantes et grossières relevées par la Cour de justice de la CEDEAO (violation de la présomption d’innocence, non-assistance d’un avocat ni à son interpellation ni à son audition, détention arbitraire et violation du droit à un procès équitable), aurait dû entraîner l’annulation de la procédure et, donc, sa libération.
En ma qualité de Président du Grand Parti, candidat à l’élection présidentielle, j’en appelle au respect du sacro-saint principe de l’égalité des citoyens devant la loi. En outre, rien ni personne ne doit entraver la liberté de chaque Sénégalais de concourir à l’expression du suffrage universel s’il satisfait aux conditions prévues par la loi.
Aucun pouvoir n’a le droit de s’y opposer par des subterfuges politiques.
Ce combat n’est pas donc celui des seuls partisans de Karim WADE et Khalifa Ababacar. Il incombe à tous les Sénégalais épris de justice et d’équité et soucieux de la sauvegarde de notre démocratie.
Le Grand Parti est à l’avant-garde de ce combat et s’engage à faire respecter les droits de Karim WADE et Khalifa Ababacar par tous les moyens légaux. De même, nous ne ménagerons aucun effort au plan politique afin que leurs droits soient préservés.
J’invite enfin tous les démocrates et les Sénégalais attachés au respect des droits humains, à la paix civile et à la stabilité légendaire de notre pays à nous rejoindre dans ce combat. Car le cas Karim WADE et Khalifa Ababacar SALL est en réalité l’affaire de tous."
Malick Gackou
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