Tous les téléspectateurs qui ont suivi la cérémonie d’investiture d’Alassane Ouattara, le nouveau président de la Côte d'Ivoire, le 21 mai 2011, n’avaient d’yeux que pour «elle». Après avoir, en vain, tenté de régler les couleurs de leur téléviseur, ils restèrent comme hypnotisés au fond de leur canapé. Comment était-ce possible? Comment pouvait-«elle» ainsi défier tout à la fois les lois de la physique et celles du goût communément admis au début du XXIe siècle? «Elle», c’est la coupe de cheveux de la Première dame du Cameroun, Chantal Biya.
Il fallait voir la sensualité avec laquelle les mèches rousses de cet Ovni (Objet vaporeux non identifié) flagellaient, à chaque accolade, des joues émues. Comment ne pas être, comme Paul, irradié par ce champignon atomique incandescent?
Depuis des années déjà, l’improbable coiffure fait sensation. En 2009, le site Kamerun Scoop indiquait qu’à Los Angeles, la First Lady du Cameroun avait «fait sensation avec ses tenues et sa coupe de cheveux excentrique». La même année, le journal kényan Sunday Nation consacrait Chantal Biya «icône de la mode africaine» après son apparition aux côtés du pape Benoît XVI. L’article rend hommage à son «bonnet orné de petites croix qui mettait en évidence sa coiffure sophistiquée apparemment très chère». En 2010, le site Africalog affirme que la coiffure de «la lionne du Cameroun» a «éclipsé le charme de Carla Bruni-Sarkozy» aux célébrations parisiennes du 14 juillet.
Deux questions dominent les débats les plus scientifiques: pourquoi, et comment?
Une journaliste britannique a tenté de répondre à la seconde de ces interrogations. Aussi courageuse que Günter Wallraff quand il se glissait dans la peau d’un Turc, Claire Coleman, reporter au Daily Mail, adopte le «soufflé» de la première dame du Cameroun. Elle comprend rapidement le calvaire que s’inflige chaque jour Chantal Biya pour plaire à son peuple bien-aimé: impossible de monter dans un taxi avec cette «banane» qui réclame, quotidiennement, des heures de peignage intensif.
Pour répondre à la première question (pourquoi?) tentons dix hypothèses:
1 - Chantal Biya serait l’actrice d’une publicité virale pour une marque de laque.
2 - Dans l’intimité, la First Lady et le président se surnommeraient respectivement «mon chou» et ma «fleur», d’où la chevelure en forme de chou-fleur.
3 - Cette perruque garantirait à madame Biya de ne jamais être importunée par ses voisins dans une salle de cinéma.
4 - Lors d’un de ses passages à la Foire du Trône, à Paris, la Première dame du Cameroun serait devenue accro à la barbe à papa.Lire la suite sur slateafrique
Il fallait voir la sensualité avec laquelle les mèches rousses de cet Ovni (Objet vaporeux non identifié) flagellaient, à chaque accolade, des joues émues. Comment ne pas être, comme Paul, irradié par ce champignon atomique incandescent?
Depuis des années déjà, l’improbable coiffure fait sensation. En 2009, le site Kamerun Scoop indiquait qu’à Los Angeles, la First Lady du Cameroun avait «fait sensation avec ses tenues et sa coupe de cheveux excentrique». La même année, le journal kényan Sunday Nation consacrait Chantal Biya «icône de la mode africaine» après son apparition aux côtés du pape Benoît XVI. L’article rend hommage à son «bonnet orné de petites croix qui mettait en évidence sa coiffure sophistiquée apparemment très chère». En 2010, le site Africalog affirme que la coiffure de «la lionne du Cameroun» a «éclipsé le charme de Carla Bruni-Sarkozy» aux célébrations parisiennes du 14 juillet.
Deux questions dominent les débats les plus scientifiques: pourquoi, et comment?
Une journaliste britannique a tenté de répondre à la seconde de ces interrogations. Aussi courageuse que Günter Wallraff quand il se glissait dans la peau d’un Turc, Claire Coleman, reporter au Daily Mail, adopte le «soufflé» de la première dame du Cameroun. Elle comprend rapidement le calvaire que s’inflige chaque jour Chantal Biya pour plaire à son peuple bien-aimé: impossible de monter dans un taxi avec cette «banane» qui réclame, quotidiennement, des heures de peignage intensif.
Pour répondre à la première question (pourquoi?) tentons dix hypothèses:
1 - Chantal Biya serait l’actrice d’une publicité virale pour une marque de laque.
2 - Dans l’intimité, la First Lady et le président se surnommeraient respectivement «mon chou» et ma «fleur», d’où la chevelure en forme de chou-fleur.
3 - Cette perruque garantirait à madame Biya de ne jamais être importunée par ses voisins dans une salle de cinéma.
4 - Lors d’un de ses passages à la Foire du Trône, à Paris, la Première dame du Cameroun serait devenue accro à la barbe à papa.Lire la suite sur slateafrique
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