Imaginez, une seule seconde que les Présidents Donald Trump, Vladimir Poutine, Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, se pointent à l'investiture du candidat du parti Rewmi Idrissa Seck, ou à celle du Pastef Ousmane Sonko. Arrêtez d'imaginer cela, parce que cela n'arrivera jamais. Ces chefs d'Etat et de Gouvernements précités seraient tout simplement lynchés par leurs populations si une telle chose était arrivée. La honte serait insupportable pour un peuple comme les Etats-Unis, si le "Leader du monde libre" s'était permis de rabaisser de la sorte le flambeau des pères fondateurs.
Viens le moment où l'on se demande vraiment ce qu'étaient venus faire les quatre chefs d'Etat africains à l'investiture d'un des candidat à l'élection présidentielle du Sénégal, ce samedi à la Dakar Arena de Diamniadio ? Etaient-ils là par simple complaisance ou étaient-ils venus pour dicter au peuple sénégalais, très souverain, son choix pour le scrutin du 24 février 2019 ? Ridicules, vous avez été jusqu'au bout des ongles. Alors, laissez-nous vous dire que le peuple sénégalais est assez mûr pour ne pas se laisser influencer par quatre têtes qui n'ont de leçons à prodiguer à personne.
Alassane Ouattara, doit-on te rappeler le nombre de cadavres ivoiriens sur lesquels tu as marché pour arriver au pouvoir ? Non même pas. Nous avons encore le souvenir frais de nos frères et soeurs ivoiriens qui tombaient sous le coup des sabres et parfois des balles de l'armée française, déployée spécialement pour vous installer de force au Palais.
Ould Abdel Aziz, y a-t-il besoin de rappeler que vous dirigez un pays où l'esclavage, aboli depuis le 27 avril 1848, est toujours en vigueur. Et que le militant anti-esclavagiste et par ailleurs opposant politique, a été arrêté depuis le 7 août 2018 par vos services ?
Adama Barrow, il est temps de vous rappeler que vous ne devez rien et absolument rien à Macky Sall. C'est l'Etat du Sénégal qui a aidé à restaurer la démocratie en Gambie après que votre peuple ait exprimé son souhait de changement à travers les urnes. Tâchez de mériter la confiance de ce peuple et de veiller à sa sécurité et à celle de ses biens, au lieu de jouer au suiveur derrière un candidat à la Présidentielle.
Georges Weah, le respect que le peuple sénégalais a pour votre parcours, ne vous donne pas le droit de lui dicter le choix à faire, quant à son futur. Vous avez bien d'autres chats à fouetter chez vous au Libéria.
Vous aurez pu, au moins, attendre que le peuple choisisse son Président en 2019, pour vous pointer à l'investiture de celui-là. Vous avez été ridicules dans l'enceinte de la Dakar Arena, samedi 1er décembre 2018. Et nous sommes sûrs que vos populations respectives, se sont senties très gênées en regardant les images dans les médias.
Viens le moment où l'on se demande vraiment ce qu'étaient venus faire les quatre chefs d'Etat africains à l'investiture d'un des candidat à l'élection présidentielle du Sénégal, ce samedi à la Dakar Arena de Diamniadio ? Etaient-ils là par simple complaisance ou étaient-ils venus pour dicter au peuple sénégalais, très souverain, son choix pour le scrutin du 24 février 2019 ? Ridicules, vous avez été jusqu'au bout des ongles. Alors, laissez-nous vous dire que le peuple sénégalais est assez mûr pour ne pas se laisser influencer par quatre têtes qui n'ont de leçons à prodiguer à personne.
Alassane Ouattara, doit-on te rappeler le nombre de cadavres ivoiriens sur lesquels tu as marché pour arriver au pouvoir ? Non même pas. Nous avons encore le souvenir frais de nos frères et soeurs ivoiriens qui tombaient sous le coup des sabres et parfois des balles de l'armée française, déployée spécialement pour vous installer de force au Palais.
Ould Abdel Aziz, y a-t-il besoin de rappeler que vous dirigez un pays où l'esclavage, aboli depuis le 27 avril 1848, est toujours en vigueur. Et que le militant anti-esclavagiste et par ailleurs opposant politique, a été arrêté depuis le 7 août 2018 par vos services ?
Adama Barrow, il est temps de vous rappeler que vous ne devez rien et absolument rien à Macky Sall. C'est l'Etat du Sénégal qui a aidé à restaurer la démocratie en Gambie après que votre peuple ait exprimé son souhait de changement à travers les urnes. Tâchez de mériter la confiance de ce peuple et de veiller à sa sécurité et à celle de ses biens, au lieu de jouer au suiveur derrière un candidat à la Présidentielle.
Georges Weah, le respect que le peuple sénégalais a pour votre parcours, ne vous donne pas le droit de lui dicter le choix à faire, quant à son futur. Vous avez bien d'autres chats à fouetter chez vous au Libéria.
Vous aurez pu, au moins, attendre que le peuple choisisse son Président en 2019, pour vous pointer à l'investiture de celui-là. Vous avez été ridicules dans l'enceinte de la Dakar Arena, samedi 1er décembre 2018. Et nous sommes sûrs que vos populations respectives, se sont senties très gênées en regardant les images dans les médias.
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