Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana avait reçu en audience, les membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. Il leur avait demandé de lui faire des « propositions soutenables » pour sortir de la crise qui secoue le secteur depuis deux longues années.
Après avoir attendu en vain des propositions et constatant que la grève se poursuivait de plus belle avec des mots d’ordre de 120h, Il a envoyé le vendredi 10 mai, une circulaire aux maires leur demandant d’assumer leur rôle d’officier d’état civil et aux gouverneurs et préfets, d’instaurer un service minimum afin de garantir l’accès des citoyens au service d’état civil. Il a également rappelé que le droit de grève ne doit pas porter atteinte à la liberté de travail.
Ce lundi 13 mai, Mbaye SOW, secrétaire général du Syndicat Unique et Démocratique des Travailleurs Municipaux (SUDTM) en réponse à cette circulaire, l’intersyndicale a décrété 120 h de grève à partir de ce lundi 13 mai, ce qui laisse présager d’« un bras de fer entre l’État et les syndicats. Un bras de fer dont les travailleurs à coup sûr, ne vont pas s'en sortir indemnes. Nous ne sommes ni dans le populisme ni dans la langue de bois. Nous sommes réalistes et faisons une analyse froide de la situation et c’est à cela que nous appelons les camarades », lit-on sur le communiqué de l’intersyndical.
« Les travailleurs sont-ils prêts à tous les sacrifices nécessaires pour faire face à un tel cas de figure ? », s’est interrogée l’intersyndicale pour qui « au meilleur des cas, ce sera la débandade et le sauve qui peut et une grève qui va se terminer dans la confusion la plus totale pour ne pas dire en queue de poisson. Et il faut reconnaître qu’en décrétant un mot d’ordre de grève de 120h diversement suivi, pendant tout ce temps, sans aucune avancée notable et dans la quasi indifférence, l’intersyndicale a atteint le taquet. Elle se retrouve aujourd’hui dos au mur et ce n’est certes pas un certain Moussa Sissokho qui n’a que l’invective à la bouche et ne fait que proférer des menaces qui va tirer l’intersyndicale de ce mauvais pas. On se souvient que c’est le même Moussa Sissokho qui après une rencontre avec le ministre Modou Diagne Fada, s’était empressé pour on ne sait quelle raison, de lever le mot d’ordre. Il avait même qualifié les travailleurs de paresseux et de partisans du moindre effort qui veulent être payés à ne rien faire », ont souligné les syndicalistes.
Pointant du doigt, Moussa Cissokho, ils réclament son départ à la tête de l’intersyndicale qu’il « occupe illégalement ». « L’homme n’est pas mesuré. Il passe d’un extrême à l’autre et manque de cohérence dans tous ses actes. C’est pour cette raison qu’il continue de parler et d’agir au nom de notre syndicat alors que le congrès du 09 mars a définitivement scellé son sort en mettant en place des structures démocratiquement élues et un bureau légalement constitué. Il n’existe que par cette grève à travers laquelle il est en quête désespérée de reconnaissance en faisant feu de tout bois. D’ailleurs il devra, dans les prochains jours, rendre compte de beaucoup de choses. Nous sommes à l’ère de la reddition des comptes et nos avocats y travaillent. Par conséquent il devra libérer le siège du syndicat qu’il occupe illégalement et restituer le véhicule dont on ne sait toujours pas quel nom figure sur les papiers bien, sans parler des cotisations des travailleurs. Nous rappelons à toutes les autorités de ce pays, que ce monsieur n’est pas habilité à agir au nom du Syndicat Unique et Démocratique des Travailleurs Municipaux. Nous leur avons fait parvenir pour la plupart, les documents officiels du syndicat ainsi que la toute nouvelle équipe dirigeante et nous les prions ainsi que nos camarades de l’Intersyndicale, de bien vouloir en tenir compte dans l’avenir », ont-ils dénoncé.
Les syndicalistes ont laissé entendre que « ce combat-là a été initié par And Gueusseum à qui nous devons tous les acquis qui en ont découlé. Si les décrets d’application de la présente loi qui permet de revendiquer ces augmentations de salaire, ont été signées, on le doit à And Gueusseum. C’est cette plate-forme dirigée par le secrétaire général Mballo Dia Thiam et feu Sidya NDIAYE qui au prix d’âpres luttes a balisé le chemin et levé des écueils ».
« Aujourd’hui le dialogue entre le ministre et l’Intersyndicale est rompu et les deux camps se font face prêts à en découdre. Mais on peut faire l’économie d’une confrontation et trouver une solution satisfaisante de sortie de crise. Le ministre lui-même a reconnu la légitimité et le bien fondé des revendications. Il se doit donc dans le cadre du jub jubal et surtout du jubanti, prôné par Monsieur le Président et son gouvernement, lui trouver une solution dans les meilleurs délais. Pour cela, il lui suffit de rencontrer le plus rapidement possible, la coalition And Gueusseum qui détient des pistes de solutions pour sortir de cette crise qui n’a que trop duré car elle maitrise les tenants et les aboutissants de ce conflit pour l’avoir initié et piloté », note le document.
Après avoir attendu en vain des propositions et constatant que la grève se poursuivait de plus belle avec des mots d’ordre de 120h, Il a envoyé le vendredi 10 mai, une circulaire aux maires leur demandant d’assumer leur rôle d’officier d’état civil et aux gouverneurs et préfets, d’instaurer un service minimum afin de garantir l’accès des citoyens au service d’état civil. Il a également rappelé que le droit de grève ne doit pas porter atteinte à la liberté de travail.
Ce lundi 13 mai, Mbaye SOW, secrétaire général du Syndicat Unique et Démocratique des Travailleurs Municipaux (SUDTM) en réponse à cette circulaire, l’intersyndicale a décrété 120 h de grève à partir de ce lundi 13 mai, ce qui laisse présager d’« un bras de fer entre l’État et les syndicats. Un bras de fer dont les travailleurs à coup sûr, ne vont pas s'en sortir indemnes. Nous ne sommes ni dans le populisme ni dans la langue de bois. Nous sommes réalistes et faisons une analyse froide de la situation et c’est à cela que nous appelons les camarades », lit-on sur le communiqué de l’intersyndical.
« Les travailleurs sont-ils prêts à tous les sacrifices nécessaires pour faire face à un tel cas de figure ? », s’est interrogée l’intersyndicale pour qui « au meilleur des cas, ce sera la débandade et le sauve qui peut et une grève qui va se terminer dans la confusion la plus totale pour ne pas dire en queue de poisson. Et il faut reconnaître qu’en décrétant un mot d’ordre de grève de 120h diversement suivi, pendant tout ce temps, sans aucune avancée notable et dans la quasi indifférence, l’intersyndicale a atteint le taquet. Elle se retrouve aujourd’hui dos au mur et ce n’est certes pas un certain Moussa Sissokho qui n’a que l’invective à la bouche et ne fait que proférer des menaces qui va tirer l’intersyndicale de ce mauvais pas. On se souvient que c’est le même Moussa Sissokho qui après une rencontre avec le ministre Modou Diagne Fada, s’était empressé pour on ne sait quelle raison, de lever le mot d’ordre. Il avait même qualifié les travailleurs de paresseux et de partisans du moindre effort qui veulent être payés à ne rien faire », ont souligné les syndicalistes.
Pointant du doigt, Moussa Cissokho, ils réclament son départ à la tête de l’intersyndicale qu’il « occupe illégalement ». « L’homme n’est pas mesuré. Il passe d’un extrême à l’autre et manque de cohérence dans tous ses actes. C’est pour cette raison qu’il continue de parler et d’agir au nom de notre syndicat alors que le congrès du 09 mars a définitivement scellé son sort en mettant en place des structures démocratiquement élues et un bureau légalement constitué. Il n’existe que par cette grève à travers laquelle il est en quête désespérée de reconnaissance en faisant feu de tout bois. D’ailleurs il devra, dans les prochains jours, rendre compte de beaucoup de choses. Nous sommes à l’ère de la reddition des comptes et nos avocats y travaillent. Par conséquent il devra libérer le siège du syndicat qu’il occupe illégalement et restituer le véhicule dont on ne sait toujours pas quel nom figure sur les papiers bien, sans parler des cotisations des travailleurs. Nous rappelons à toutes les autorités de ce pays, que ce monsieur n’est pas habilité à agir au nom du Syndicat Unique et Démocratique des Travailleurs Municipaux. Nous leur avons fait parvenir pour la plupart, les documents officiels du syndicat ainsi que la toute nouvelle équipe dirigeante et nous les prions ainsi que nos camarades de l’Intersyndicale, de bien vouloir en tenir compte dans l’avenir », ont-ils dénoncé.
Les syndicalistes ont laissé entendre que « ce combat-là a été initié par And Gueusseum à qui nous devons tous les acquis qui en ont découlé. Si les décrets d’application de la présente loi qui permet de revendiquer ces augmentations de salaire, ont été signées, on le doit à And Gueusseum. C’est cette plate-forme dirigée par le secrétaire général Mballo Dia Thiam et feu Sidya NDIAYE qui au prix d’âpres luttes a balisé le chemin et levé des écueils ».
« Aujourd’hui le dialogue entre le ministre et l’Intersyndicale est rompu et les deux camps se font face prêts à en découdre. Mais on peut faire l’économie d’une confrontation et trouver une solution satisfaisante de sortie de crise. Le ministre lui-même a reconnu la légitimité et le bien fondé des revendications. Il se doit donc dans le cadre du jub jubal et surtout du jubanti, prôné par Monsieur le Président et son gouvernement, lui trouver une solution dans les meilleurs délais. Pour cela, il lui suffit de rencontrer le plus rapidement possible, la coalition And Gueusseum qui détient des pistes de solutions pour sortir de cette crise qui n’a que trop duré car elle maitrise les tenants et les aboutissants de ce conflit pour l’avoir initié et piloté », note le document.
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