Bo Xilai à l'annonce du verdict de la Cour suprême du Shandong, le 25 octobre 2013. AFP PHOTO / CCTV
10h44 ce vendredi matin en Chine : « La cour suprême du Shandong rejette l’appel de Bo Xilai », affirme l’agence Chine Nouvelle dans une dépêche de deux lignes. Outre le ballet des voitures noires et des journalistes encadrés par des cordons de sécurité, une seule image du condamné a filtré, celle d’un Bo Xilai souriant, entouré par deux policiers.
Pas de compte rendu sur microblog en revanche, comme l’avait fait le tribunal intermédiaire de Jinan lors du procès en août dernier. Pékin entend tourner une page définitive sur cette affaire qui a révélé la richesse et les mœurs de l’aristocratie rouge.
→ A (RE)LIRE : Chine: Bo Xilai, le prince communiste devenu criminel
Ce matin tous les commerces autour du tribunal sont restés fermés, rapporte l’AFP. Les rues environnantes étaient barrées par des cordons de policiers. Et depuis 10 heures, les messages de soutien au « secrétaire du Parti Bo » qui circulaient ces derniers jours ont disparu du net. Sous l’annonce de la confirmation du jugement sur le réseau social Sina Weibo (le Twitter chinois), un bandeau rouge avertit ainsi ce matin les commentateurs : « Pour éviter le harcèlement le système anti spam de Weibo va filtrer certains commentaires concernant la publicité ». Un message qui n’apparaît pas sous les autres forums.
Procès politique
Les proches du condamné qui ont assisté à l’audience affirmaient que Bo Xilai entendait faire une dernière sortie lors de l’appel. Pour l’instant, nous ne savons pas si le dirigeant déchu a pu s’exprimer. « Il y a tellement d’idiots dans le monde qui croient que le premier verdict a été décidé par le tribunal », écrit ce matin l’avocat Yuan Yulai qui compte plus de deux millions d’abonnés sur Weibo. Sous-entendu : nous venons d’assister ici à la clôture d’un procès politique.
Depuis 1997, tous les hauts fonctionnaires chinois qui ont fait appel de leur jugement, ont été déboutés selon les Nouvelles de Pékin.
Source : Rfi.fr
Pas de compte rendu sur microblog en revanche, comme l’avait fait le tribunal intermédiaire de Jinan lors du procès en août dernier. Pékin entend tourner une page définitive sur cette affaire qui a révélé la richesse et les mœurs de l’aristocratie rouge.
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Ce matin tous les commerces autour du tribunal sont restés fermés, rapporte l’AFP. Les rues environnantes étaient barrées par des cordons de policiers. Et depuis 10 heures, les messages de soutien au « secrétaire du Parti Bo » qui circulaient ces derniers jours ont disparu du net. Sous l’annonce de la confirmation du jugement sur le réseau social Sina Weibo (le Twitter chinois), un bandeau rouge avertit ainsi ce matin les commentateurs : « Pour éviter le harcèlement le système anti spam de Weibo va filtrer certains commentaires concernant la publicité ». Un message qui n’apparaît pas sous les autres forums.
Procès politique
Les proches du condamné qui ont assisté à l’audience affirmaient que Bo Xilai entendait faire une dernière sortie lors de l’appel. Pour l’instant, nous ne savons pas si le dirigeant déchu a pu s’exprimer. « Il y a tellement d’idiots dans le monde qui croient que le premier verdict a été décidé par le tribunal », écrit ce matin l’avocat Yuan Yulai qui compte plus de deux millions d’abonnés sur Weibo. Sous-entendu : nous venons d’assister ici à la clôture d’un procès politique.
Depuis 1997, tous les hauts fonctionnaires chinois qui ont fait appel de leur jugement, ont été déboutés selon les Nouvelles de Pékin.
Source : Rfi.fr
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