A une époque récente et juste avant le départ de Macky Sall de la présidence de la République du Sénégal, ils étaient nombreux les hommes politiques et membres de la société civile qui décriaient les contrats miniers et gaziers. Ces "sentinelles " de la bonne gouvernance ne rataient aucune occasion de sortir leur courroux par rapport à ces accords. L'avènement d'un nouveau régime dont les chantres prônaient une rupture systémique avec l'establishment a sonné comme une leur d'espoir. Le nouveau régime incarnaient par Bassirou Diomaye Faye, président de la République et Ousmane Sonko Premier ministre ont pris le taureau par les cornes. Tous les deux appellent à la renégociation des contrats miniers et d'hydrocarbure.
Avec le démarrage de l'exploitation des hydrocarbures, prévue cette année les retombées financières pour le Sénégal sont estimées à 700 milliards de FCFA. Cette manne financière représente les revenus des deux gisements gaziers et pétroliers. Ces estimations sont corroborés par les agents et techniciens de Petrosen. Donc en émettant l'idée de renégocier les contrats miniers et d'hydrocarbure, le Président Diomaye, ordonne dans un premier l'audit du secteur.
Aujourd'hui, l'actualité est de plus en plus nourrie par la volonté du nouveau Chef de l'Etat de renégocier ces fameux contrats. Abdou Aziz Diop, membre du Forum civil est l'un des farouches partisans de cette idée de renégociation. Ainsi, il est d'avis que le Sénégal reste lésé dans cet engagement. "Une chose c'est de publier les contrats, l'autre chose c'est leur contenu. Et nous, au niveau de la société civile, nous avions fait une revue critique suivie de recommandations d'une trentaine de conventions minières, pétrolières et gazières. Mais le constat est alarmant. Ce sont des contrats déséquilibrés qui passent au profit de ces multinationales", a fulminé Abdou Aziz Diop.
De plus, charge encore le membre de la société civile, " rien qu'à voir les chiffres du dernier rapport de l' initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) de 2022, nous sommes loin encore d'être un pays gazier minier moins pétrolier. Sur les 275 milliards FCFA, générés par le secteur extractif, seuls 242 milliards sont retraçable dans le budget du Sénégal. Soit 6, 95% du budget. Pour les dépenses sociales des entreprises, c'est 5 milliards au profit des communautés".
Sur le même chapitre, l'expert pétrolier, Ibrahima Bachir Dramé prend le contre pied et va à l'encontre des idées de monsieur Diop. Sur ce, précise l'expert, " il n'existe pas de manière explicite des clauses qui prévoient des renégociations dans les contrats pétroliers". De plus, continue-t-il, " ce qui est prévu, ce sont des clauses qui réglementent les litiges éventuels".
En définitive, Abdou Aziz Diop dit apprécier la démarche de l'Etat du Sénégal pour ce qui concerne ce dossier. Puisque, le gouvernement y va avec méthode et prudence. Ainsi, cette démarche se résume entre trois mots : audit, réexamen et renégociation.
Avec le démarrage de l'exploitation des hydrocarbures, prévue cette année les retombées financières pour le Sénégal sont estimées à 700 milliards de FCFA. Cette manne financière représente les revenus des deux gisements gaziers et pétroliers. Ces estimations sont corroborés par les agents et techniciens de Petrosen. Donc en émettant l'idée de renégocier les contrats miniers et d'hydrocarbure, le Président Diomaye, ordonne dans un premier l'audit du secteur.
Aujourd'hui, l'actualité est de plus en plus nourrie par la volonté du nouveau Chef de l'Etat de renégocier ces fameux contrats. Abdou Aziz Diop, membre du Forum civil est l'un des farouches partisans de cette idée de renégociation. Ainsi, il est d'avis que le Sénégal reste lésé dans cet engagement. "Une chose c'est de publier les contrats, l'autre chose c'est leur contenu. Et nous, au niveau de la société civile, nous avions fait une revue critique suivie de recommandations d'une trentaine de conventions minières, pétrolières et gazières. Mais le constat est alarmant. Ce sont des contrats déséquilibrés qui passent au profit de ces multinationales", a fulminé Abdou Aziz Diop.
De plus, charge encore le membre de la société civile, " rien qu'à voir les chiffres du dernier rapport de l' initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) de 2022, nous sommes loin encore d'être un pays gazier minier moins pétrolier. Sur les 275 milliards FCFA, générés par le secteur extractif, seuls 242 milliards sont retraçable dans le budget du Sénégal. Soit 6, 95% du budget. Pour les dépenses sociales des entreprises, c'est 5 milliards au profit des communautés".
Sur le même chapitre, l'expert pétrolier, Ibrahima Bachir Dramé prend le contre pied et va à l'encontre des idées de monsieur Diop. Sur ce, précise l'expert, " il n'existe pas de manière explicite des clauses qui prévoient des renégociations dans les contrats pétroliers". De plus, continue-t-il, " ce qui est prévu, ce sont des clauses qui réglementent les litiges éventuels".
En définitive, Abdou Aziz Diop dit apprécier la démarche de l'Etat du Sénégal pour ce qui concerne ce dossier. Puisque, le gouvernement y va avec méthode et prudence. Ainsi, cette démarche se résume entre trois mots : audit, réexamen et renégociation.
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