Un commando terroriste lourdement armé a pénétré vers 5 h du matin à l'intérieur de la base militaire d'Uri, à la frontière pakistanaise. Munis de grenades et d'armes automatiques, les assaillants ont tué et blessé de nombreux militaires indiens.
Les troupes d'élite indiennes ont été déployées par hélicoptère pour neutraliser le commando, dont quatre des membres ont été abattus peu après 10 h, mettant fin à l'assaut. La traque d'éventuels complices est encore en cours.
C'est l'attentat le plus meurtrier visant l'armée indienne depuis plusieurs années au Cachemire. En décembre 2014, huit militaires et trois policiers avaient été tués lors d'une attaque terroriste, à proximité de cette même base d'Uri.
Une région disputée sous haute tension depuis plusieurs mois
Le Cachemire connait depuis début juillet sa pire vague de violence depuis six ans et la tension continue de monter dans la région. Samedi, des milliers de personnes ont bravé le couvre-feu imposé par l'armée, afin d'assister à l'enterrement d'un garçon âgé d'une dizaine d'années, dont le corps a été découvert criblé de billes en plomb.
Des dizaines de civils ont été tués ou gravement blessés par les carabines à plomb utilisées par les forces de sécurité lors des manifestations qui se sont multipliées ces deux derniers mois.
C'est la mort d'un jeune militant séparatiste, abattu par l'armée le 8 juillet, qui avait rallumé la flamme indépendantiste au Cachemire, où l'armée est perçue par une grande majorité de la population comme une force d'occupation étrangère.
« Nous condamnons fermement la lâche attaque terroriste d'Uri, a réagi le Premier ministre indien Narendra Modi sur le réseau social Twitter. J'assure à la nation que ceux qui sont derrière cette attaque méprisable ne resteront pas impunis. »
Source: Rfi.fr
Les troupes d'élite indiennes ont été déployées par hélicoptère pour neutraliser le commando, dont quatre des membres ont été abattus peu après 10 h, mettant fin à l'assaut. La traque d'éventuels complices est encore en cours.
C'est l'attentat le plus meurtrier visant l'armée indienne depuis plusieurs années au Cachemire. En décembre 2014, huit militaires et trois policiers avaient été tués lors d'une attaque terroriste, à proximité de cette même base d'Uri.
Une région disputée sous haute tension depuis plusieurs mois
Le Cachemire connait depuis début juillet sa pire vague de violence depuis six ans et la tension continue de monter dans la région. Samedi, des milliers de personnes ont bravé le couvre-feu imposé par l'armée, afin d'assister à l'enterrement d'un garçon âgé d'une dizaine d'années, dont le corps a été découvert criblé de billes en plomb.
Des dizaines de civils ont été tués ou gravement blessés par les carabines à plomb utilisées par les forces de sécurité lors des manifestations qui se sont multipliées ces deux derniers mois.
C'est la mort d'un jeune militant séparatiste, abattu par l'armée le 8 juillet, qui avait rallumé la flamme indépendantiste au Cachemire, où l'armée est perçue par une grande majorité de la population comme une force d'occupation étrangère.
« Nous condamnons fermement la lâche attaque terroriste d'Uri, a réagi le Premier ministre indien Narendra Modi sur le réseau social Twitter. J'assure à la nation que ceux qui sont derrière cette attaque méprisable ne resteront pas impunis. »
Source: Rfi.fr
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