Une visite diplomatique pour parvenir à un accord sur le climat? À quatre semaines du début de la 21e Conférence des Parties, François Hollande entend bien mobiliser ses homologues chinois pour parvenir à un accord ambitieux sur le climat. En marge de la publication d'une déclaration commune, le président français a estimé lundi que l'appui de la Chine était «essentiel» pour parvenir à un «accord global et ambitieux» à la Conférence de l'ONU sur le climat à Paris.
Avec 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la Chine est le premier pollueur de la planète et son engagement pour le succès de la 21e Conférence des parties fait de ce pays un acteur majeur des négociations. «L'appui des Chinois est essentiel», a ainsi déclaré François Hollande lundi juste avant une déclaration commune sur la lutte contre le réchauffement climatique. Les dirigeants français et chinois ont ainsi émis l'exigence d'une révision des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) tous les cinq ans.
Il aurait été impensable d'imaginer un tel engouement de la part de la Chine il y a quelques années. «Pendant plusieurs années il y a eu un blocage de la Chine qui considérait que le dérèglement climatique était un sujet imposé par l'Occident. Ce n'est plus du tout le cas. Aujourd'hui, les Chinois jugent le dérèglement climatique comme une menace pour le pays. Concrètement ils sont passés du côté de ceux qui considèrent qu'ils ont vraiment intérêt à agir et non plus à attendre», explique au Figaro Pascal Canfin, ex-ministre délégué au Développement et co-auteur de 30 questions pour comprendre la conférence de paris (Les Petits matins).
«Des actions concrètes»
Et la parole se traduit par des actes. «Des actions concrètes de la part du gouvernement chinois sont nettement visibles. Les politiques énergétiques sont réorientées vers le renouvelable et le pays a atteint son pic charbon l'année dernière avec six ans d'avance. Ils sont en train de changer leur modèle de développement. C'est un signal encourageant», ajoute l'ancien ministre et député européen.
En outre, pour la COP21 la Chine a prévu de «baisser son intensité carbonique de 60%-65% par rapport à 2005», de «porter la part de ses énergies non fossiles dans la consommation énergétique primaire à environ 20%» et d'«augmenter son stock forestier d'environ 4,5 milliards de mètres cube par rapport à 2005». Autre point positif: la coopération entre la Chine et les Etats-Unis. Une avancée «qui change radicalement la donne», commente Pascal Canfin.
Tous ces signaux positifs émis par la Chine laissent entrevoir une lueur d'espoir supplémentaire concernant la possibilité d'un accord en décembre. «Tout le monde sait bien qu'un accord qui n'inclurait pas la Chine passerait à côté de l'essentiel», ajoute-t-il. Et pour cause, en 2010 la Chine a émis deux fois plus de CO2 que l'Union européenne à 27 (les 28 sans la Croatie), émettant 7311 millions de tonnes contre 3660 en Europe…
Source : Le Figaro.fr
Avec 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la Chine est le premier pollueur de la planète et son engagement pour le succès de la 21e Conférence des parties fait de ce pays un acteur majeur des négociations. «L'appui des Chinois est essentiel», a ainsi déclaré François Hollande lundi juste avant une déclaration commune sur la lutte contre le réchauffement climatique. Les dirigeants français et chinois ont ainsi émis l'exigence d'une révision des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) tous les cinq ans.
Il aurait été impensable d'imaginer un tel engouement de la part de la Chine il y a quelques années. «Pendant plusieurs années il y a eu un blocage de la Chine qui considérait que le dérèglement climatique était un sujet imposé par l'Occident. Ce n'est plus du tout le cas. Aujourd'hui, les Chinois jugent le dérèglement climatique comme une menace pour le pays. Concrètement ils sont passés du côté de ceux qui considèrent qu'ils ont vraiment intérêt à agir et non plus à attendre», explique au Figaro Pascal Canfin, ex-ministre délégué au Développement et co-auteur de 30 questions pour comprendre la conférence de paris (Les Petits matins).
«Des actions concrètes»
Et la parole se traduit par des actes. «Des actions concrètes de la part du gouvernement chinois sont nettement visibles. Les politiques énergétiques sont réorientées vers le renouvelable et le pays a atteint son pic charbon l'année dernière avec six ans d'avance. Ils sont en train de changer leur modèle de développement. C'est un signal encourageant», ajoute l'ancien ministre et député européen.
En outre, pour la COP21 la Chine a prévu de «baisser son intensité carbonique de 60%-65% par rapport à 2005», de «porter la part de ses énergies non fossiles dans la consommation énergétique primaire à environ 20%» et d'«augmenter son stock forestier d'environ 4,5 milliards de mètres cube par rapport à 2005». Autre point positif: la coopération entre la Chine et les Etats-Unis. Une avancée «qui change radicalement la donne», commente Pascal Canfin.
Tous ces signaux positifs émis par la Chine laissent entrevoir une lueur d'espoir supplémentaire concernant la possibilité d'un accord en décembre. «Tout le monde sait bien qu'un accord qui n'inclurait pas la Chine passerait à côté de l'essentiel», ajoute-t-il. Et pour cause, en 2010 la Chine a émis deux fois plus de CO2 que l'Union européenne à 27 (les 28 sans la Croatie), émettant 7311 millions de tonnes contre 3660 en Europe…
Source : Le Figaro.fr
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