Cela fait une semaine, maintenant, que les opérations antiterroristes turques contre les Kurdes ont été lancées. Depuis le début des frappes aériennes, quelques jours après l’attentat de Suruç, il n’y en a eu qu’une seule contre des positions du groupe Etat islamique en Syrie. Et la vague de bombardements de vendredi, la huitième sur les positions kurdes dans le nord de l'Irak, a fait des victimes civiles : au moins cinq personnes ont été tuées et une dizaine d’autres blessées dans le bombardement d’un village kurde, selon des médias locaux.
260 morts côté kurde
Côté rebelle, le bilan global de ces opérations s’établirait à 260 morts, selon les autorités, qui affirment également que le propre frère de Selahettin Demirtas, le co-président du Parti démocratique des peuples (HDP), le parti pro-kurde qui a affiché une forte progression lors des dernières élections en Turquie, aurait été blessé dans ces bombardements.
Quant au leader du HDP, il tente toujours de relancer les négociations de paix entre Ankara et la rébellion. Il affirme même que le PKK serait prêt à rouvrir le dialogue, mais le Premier ministre ne l’entend pas de cette oreille. Celui-ci promet que la campagne antiterroriste se poursuivra « jusqu’à ce que la rébellion rende les armes ».
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