L'axe essentiel de ce texte est de permettre, notamment au procureur spécial et au magistrat, de se rendre au Tchad et d’y mener des enquêtes dans le procès d'Hissène Habré, l'ex-dictateur tchadien. Cet acte, conclu ce vendredi, facilitera donc le travail d’instruction entamé le 8 février dernier par le tribunal spécial à Dakar.
Côté sénégalais, c'est la ministre de la Justice qui s'est exprimée, saluant ce texte d'un : « Il est heureux que cet accord ait été signé aujourd'hui. »
« Nous n’avons rien à cacher »
Le Tchad, qui finance le procès à hauteur de deux milliards de francs CFA, assure mettre à disposition tous les documents et personnes-ressources, susceptibles d’aider le travail d’enquête du procureur.
« Nous n’avons rien à cacher, affirme Jean-Bernard Padaré, le ministre tchadien de la Justice. Tous ceux qui peuvent être, de près ou de loin, utiles à la manifestation de la vérité dans cette affaire, se mettront à la disposition du procureur général ou bien des équipes d’enquête. Donc effectivement, l’actuel chef de l’Etat se mettra à disposition, si le besoin se fait sentir. »
Quatre magistrats sénégalais conduisent la phase d’instruction qui devrait au total durer quinze mois.
Aminata Touré, ministre sénégalaise de la Justice: "Cet accord permettra au procureur général de travailler librement, sans entrave..."
source: RFI
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