Le Syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) ne compte pas abandonner de sitôt sa lutte pour revendiquer le respect des accords signés avec l’Etat le 17 octobre dernier. En effet, ils ont encore observé un sit-in, ce lundi 17 décembre 2018 au Palais de Justice de Dakar et d’ailleurs dans toutes les régions du Sénégal, ce pour rappeler les promesses non tenues du gouvernement et la sourde oreille du leur ministre tutelle.
Face à la presse, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la justice El Haj Aly Boun Malick Diop, porte-parole du jour, a annoncé un plan de riposte contre les autorités etatiques, et en particulier le ministre Ismaila Madior Fall. Ils vont aller en grève illimitée à partir du 27 décembre prochain. « Nous ne voudrions pas que la machine judicaire soit grippée et quelque puisse être les subterfuges que le gouvernement prendra quand les travailleurs de la justice iront en grève illimitée. Car, on nous dit que le ministre de la justice Ismaila Madior Fall prépare des gendarmes, des gardes pénitentiaires pour substituer les travailleurs de la justice. Ça, ce n’est pas une solution et le faire serait un aveu d’échec, le faire serait de dire à l’opinion publique qu’ils ne sont pas capables de régler des problèmes posés par les travailleurs de la justice dont les revendications amélioreraient la qualité du service public de la justice », tonne t-il.
Pensant que la décision du ministre montre que ceux qui ont en charge la gestion du ministère de la justice ignore le rôle fondamental et la partition joués par les travailleurs de la Justice, le Syndicat rappelle le gouvernement à plus de considération, au respect du terme de protocole d’accords signé avec eux le 17 octobre dernier, pour procéder à la mise en solde des indemnités qu’ils ont consentis à octroyer aux travailleurs de la justice.
En outre, ils demandent également au président de la République de veiller à la signature des décrets que le gouvernement a adoptés le 25 juillet et notamment les décrets adoptés le mercredi dernier soit signé.
Toutefois, les travailleurs de la Justice ont tenu à rappeler leur importance dans ce secteur. « Les gendarmes et les pénitentiaires n’ont pas leur place à moins qu’ils soient devant les portes pour régler la sécurité. Nous rappelons au Président , que vouloir déployer l’armée toute entière pour nous substituer ne règle en rien le problème car le travail que nous abattons est un travail d’expertise qui nécessite beaucoup d’années d’expérience pour assurer l’offre de service public, pour assurer un bon concours à l’exercice du pouvoir judiciaire. »
Face à la presse, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la justice El Haj Aly Boun Malick Diop, porte-parole du jour, a annoncé un plan de riposte contre les autorités etatiques, et en particulier le ministre Ismaila Madior Fall. Ils vont aller en grève illimitée à partir du 27 décembre prochain. « Nous ne voudrions pas que la machine judicaire soit grippée et quelque puisse être les subterfuges que le gouvernement prendra quand les travailleurs de la justice iront en grève illimitée. Car, on nous dit que le ministre de la justice Ismaila Madior Fall prépare des gendarmes, des gardes pénitentiaires pour substituer les travailleurs de la justice. Ça, ce n’est pas une solution et le faire serait un aveu d’échec, le faire serait de dire à l’opinion publique qu’ils ne sont pas capables de régler des problèmes posés par les travailleurs de la justice dont les revendications amélioreraient la qualité du service public de la justice », tonne t-il.
Pensant que la décision du ministre montre que ceux qui ont en charge la gestion du ministère de la justice ignore le rôle fondamental et la partition joués par les travailleurs de la Justice, le Syndicat rappelle le gouvernement à plus de considération, au respect du terme de protocole d’accords signé avec eux le 17 octobre dernier, pour procéder à la mise en solde des indemnités qu’ils ont consentis à octroyer aux travailleurs de la justice.
En outre, ils demandent également au président de la République de veiller à la signature des décrets que le gouvernement a adoptés le 25 juillet et notamment les décrets adoptés le mercredi dernier soit signé.
Toutefois, les travailleurs de la Justice ont tenu à rappeler leur importance dans ce secteur. « Les gendarmes et les pénitentiaires n’ont pas leur place à moins qu’ils soient devant les portes pour régler la sécurité. Nous rappelons au Président , que vouloir déployer l’armée toute entière pour nous substituer ne règle en rien le problème car le travail que nous abattons est un travail d’expertise qui nécessite beaucoup d’années d’expérience pour assurer l’offre de service public, pour assurer un bon concours à l’exercice du pouvoir judiciaire. »
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