Au Burkina Faso, une centaine de personnes vont se réunir pour réfléchir sur la charte de la transition. À l’issue de plusieurs jours de travaux, les organisations de la société civile, les partis de l’opposition, les autorités religieuses et coutumières et l’armée vont se réuniront autour de la même table pour harmoniser leurs points de vue.
Cette plénière fera une synthèse des différentes propositions et devra tenir compte des conclusions des travaux des chefs d’Etat, notamment définir les critères de nomination par consensus d’une personnalité civile à la tête de la transition et la formation d’un gouvernement de transition.
Interdiction de se présenter aux élections à venir
« C’est une charte constitutionnelle », explique l’un des participants aux travaux préliminaires. « Il s’agit d’un document additif à la Constitution. Cette charte doit prendre en compte les dispositions constitutionnelles inapplicables en cette période de crise », poursuit-il.
Le document aura également pour tâche de définir les prérogatives du gouvernement et de l’assemblée de transition. Point important : avec cette charte, aucun membre du gouvernement ou de l’assemblée de transition ne sera autorisé à se présenter aux élections législatives et à la présidentielle à venir.
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