Un simple sondage dans les artères de la Commune de Diamniadio permettrait de
disposer d’une vue synoptique des maux qui gangrènent la Commune au-devant des
quels figure, sans nul doute, l’épineuse question foncière, dont l’audit exhaustif est
fortement réclamé par les populations locales, adossée aux deux mandats de l’équipe
municipale en place.
Diamniadio est une localité dont la renommée nationale et internationale trahit fortement
l’acuité des difficultés quotidiennes d’une population accrochée au travail nonobstant
l’absence de conditions minimales de développement socio-économique durable, sans
compter les dangers encourus constamment par ces mêmes populations : (1) densité du
trafic automobiles (sans ralentisseurs), (2) absence totale d’un système organisé
d’activités de tout genre (commerciales, scolaires, sanitaires, culturelles, etc.) basé sur un
tissu urbain fonctionnel.
calibrée sur l’évolution des effectifs démographiques et des besoins de base de la localité.
De 23 547 et 26 497 habitants respectivement en 2013 et 2017, la population de
Diamniadio est estimée en 2019 à 28 014 personnes, soit une hausse de 4 467 âmes en
6 ans (soit une augmentation de 19%) et atteindra 29 560 habitants en 2021 (source :
ANSD, Rapport de projection). Dans ce contexte de démographie galopante, le montant
réservé au fonctionnement dans le budget 2019 de la Commune d’un montant global de
2 200 973 840 fcfa, constitue 58,49%, soit 1 287 238 840 fcfa (et les investissements
portent représentent 41,51% du budget). Or la règle minimale d’une bonne gestion
efficiente et soucieuse d’une amélioration des conditions de vie des bénéficiaires (les
administrés) requièrent un taux maximal de 25 à 30 % pour le chapitre fonctionnement.
Par conséquent, avec la priorité qui serait accordée aux strapontins et autres sinécures,
l’année 2019 aura encore à terme le caractère d’année de bamboula dans un contexte de
précarité aiguë des populations de la Commune.
disposer d’une vue synoptique des maux qui gangrènent la Commune au-devant des
quels figure, sans nul doute, l’épineuse question foncière, dont l’audit exhaustif est
fortement réclamé par les populations locales, adossée aux deux mandats de l’équipe
municipale en place.
Diamniadio est une localité dont la renommée nationale et internationale trahit fortement
l’acuité des difficultés quotidiennes d’une population accrochée au travail nonobstant
l’absence de conditions minimales de développement socio-économique durable, sans
compter les dangers encourus constamment par ces mêmes populations : (1) densité du
trafic automobiles (sans ralentisseurs), (2) absence totale d’un système organisé
d’activités de tout genre (commerciales, scolaires, sanitaires, culturelles, etc.) basé sur un
tissu urbain fonctionnel.
Le sort actuel de la Commune de Diamniadio relève d’une absence de vision prospective
calibrée sur l’évolution des effectifs démographiques et des besoins de base de la localité.
De 23 547 et 26 497 habitants respectivement en 2013 et 2017, la population de
Diamniadio est estimée en 2019 à 28 014 personnes, soit une hausse de 4 467 âmes en
6 ans (soit une augmentation de 19%) et atteindra 29 560 habitants en 2021 (source :
ANSD, Rapport de projection). Dans ce contexte de démographie galopante, le montant
réservé au fonctionnement dans le budget 2019 de la Commune d’un montant global de
2 200 973 840 fcfa, constitue 58,49%, soit 1 287 238 840 fcfa (et les investissements
portent représentent 41,51% du budget). Or la règle minimale d’une bonne gestion
efficiente et soucieuse d’une amélioration des conditions de vie des bénéficiaires (les
administrés) requièrent un taux maximal de 25 à 30 % pour le chapitre fonctionnement.
Par conséquent, avec la priorité qui serait accordée aux strapontins et autres sinécures,
l’année 2019 aura encore à terme le caractère d’année de bamboula dans un contexte de
précarité aiguë des populations de la Commune.
Caractérisée par une vingtaine de quartiers, Diamniadio ne dispose que d’un CEM et d’un
lycée. Le noyau urbain plus connu sous le nom de Diamniadio centre a trois (03) écoles
primaires (Diamniadio 1, Diamniadio 2 et Diamniadio 3). Cette dernière école a été créée
en 2015 avec la notification N° 003392 du 04 Novembre 2015 dans le but de désengorger
les deux premières. Mais malheureusement, la situation honteusement inquiétante de
l’école Diamniadio 3 semble laisser de marbre les autorités locales. Avec quatre (4)
classes physiques dont trois (3) abris provisoires (cfr Photo1) et cinq (5) classes
pédagogiques, les salles regorgent des effectifs asiatiques de près de 70 élèves
constitués essentiellement d’enfants issus de familles «pauvres». D’ailleurs comme en
atteste la photo 2, récemment l’effondrement d’un mur d’une salle de classe sur un élève a
provoqué l’émoi chez les parents d’élèves et chez les enseignants au point de provoquer
la suspension des enseignements pendant plusieurs jours en pleine année scolaire.
Devant une telle situation, une proposition fallacieuse et irrespectueuse d’une autorité de
poursuivre les enseignements en plein air sous un arbre emboitait le pas au dilatoire de la
mairie pourtant engagée à mettre à la disposition de cette école des locaux fonctionnels,
sécures et salubres sous le prisme des compétences transférées aux Collectivités locales.
En définitive, Diamniadio originel va mal et les autorités locales tardent à suivre le tempo
donné par le Président de la République, fortement engagé dans une dynamique de «fast
track». Mais, en réalité, à Diamniadio les illustrations d’un «Real Capacity building» sont
quasi-inexistantes.
Par Dr Thierno NDOUR
Coordonnateur Mouvement
"Taxawou Diamniadio"
lycée. Le noyau urbain plus connu sous le nom de Diamniadio centre a trois (03) écoles
primaires (Diamniadio 1, Diamniadio 2 et Diamniadio 3). Cette dernière école a été créée
en 2015 avec la notification N° 003392 du 04 Novembre 2015 dans le but de désengorger
les deux premières. Mais malheureusement, la situation honteusement inquiétante de
l’école Diamniadio 3 semble laisser de marbre les autorités locales. Avec quatre (4)
classes physiques dont trois (3) abris provisoires (cfr Photo1) et cinq (5) classes
pédagogiques, les salles regorgent des effectifs asiatiques de près de 70 élèves
constitués essentiellement d’enfants issus de familles «pauvres». D’ailleurs comme en
atteste la photo 2, récemment l’effondrement d’un mur d’une salle de classe sur un élève a
provoqué l’émoi chez les parents d’élèves et chez les enseignants au point de provoquer
la suspension des enseignements pendant plusieurs jours en pleine année scolaire.
Devant une telle situation, une proposition fallacieuse et irrespectueuse d’une autorité de
poursuivre les enseignements en plein air sous un arbre emboitait le pas au dilatoire de la
mairie pourtant engagée à mettre à la disposition de cette école des locaux fonctionnels,
sécures et salubres sous le prisme des compétences transférées aux Collectivités locales.
En définitive, Diamniadio originel va mal et les autorités locales tardent à suivre le tempo
donné par le Président de la République, fortement engagé dans une dynamique de «fast
track». Mais, en réalité, à Diamniadio les illustrations d’un «Real Capacity building» sont
quasi-inexistantes.
Par Dr Thierno NDOUR
Coordonnateur Mouvement
"Taxawou Diamniadio"
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