Les mots ont été sortis de leur contexte, affirme le ministre burundais des Affaires étrangères. Pour Alain Nyamitwe, les propos jugés haineux appelaient simplement à plus de rigueur dans les opérations de désarmements. « Des mots forts oui, mais haineux, je ne suis pas du tout certain. Nous continuons de croire que le Burundi est le pays des Hutus et des Tutsis qui doivent vivre ensemble dans la paix et dans l'harmonie. »
Mais l’opposition reste sceptique. Charles Nditije, président du parti Uprona n’hésite pas à parler de risque de génocide. « Le discours sémantique génocidaire, il est interprété quand un président du Sénat déclare haut et fort qu'il faut commencer le travail. Le travail étant de tuer les opposants, qu'ils soient Hutus ou Tutsis ! »
Le risque de violences à grande échelle préoccupe toujours la communauté internationale. L’Union africaine et l’ONU qui considèrent la possibilité de déployer des troupes de maintien de la paix. C’est ce que souhaite en tout cas Charles Nditije. « La priorité, c'est que la communauté internationale se mobilise pour envoyer rapidement des forces pour [stopper] ce génocide qui est en cours. »
Mais cette option, le pouvoir la rejette en bloc par la voix de son ministre des Affaires étrangères. « Nous disons que ce n'est pas nécessaire d'avoir des troupes ou des civils armés. Je ne pense pas que ça soit nécessaire. » Alain Nyamitwe a réaffirmé sa confiance en l’armée du pays pour maintenir la paix. Une armée à qui Barack Obama a demandé expressément de « protéger le peuple burundais ».
Source : Rfi.fr
Mais l’opposition reste sceptique. Charles Nditije, président du parti Uprona n’hésite pas à parler de risque de génocide. « Le discours sémantique génocidaire, il est interprété quand un président du Sénat déclare haut et fort qu'il faut commencer le travail. Le travail étant de tuer les opposants, qu'ils soient Hutus ou Tutsis ! »
Le risque de violences à grande échelle préoccupe toujours la communauté internationale. L’Union africaine et l’ONU qui considèrent la possibilité de déployer des troupes de maintien de la paix. C’est ce que souhaite en tout cas Charles Nditije. « La priorité, c'est que la communauté internationale se mobilise pour envoyer rapidement des forces pour [stopper] ce génocide qui est en cours. »
Mais cette option, le pouvoir la rejette en bloc par la voix de son ministre des Affaires étrangères. « Nous disons que ce n'est pas nécessaire d'avoir des troupes ou des civils armés. Je ne pense pas que ça soit nécessaire. » Alain Nyamitwe a réaffirmé sa confiance en l’armée du pays pour maintenir la paix. Une armée à qui Barack Obama a demandé expressément de « protéger le peuple burundais ».
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