« C'est la misère chez nous. En plus, nous travaillons dans des conditions difficiles », s'exclame Tchédré Kpatcha, mécano-électricien à la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), secouée par des grèves depuis un mois.
En ligne serrée, avec leurs gilets jaune fluo et leur casque de protection vissé sur la tête, environ 500 employés de la SNPT sont descendus dans les rues de la petite commune de Hahotoé, à 40 km au nord de Lomé.
Des réclamations persistantes
Les syndicats des mines demandent le reclassement, la revalorisation des salaires, des primes de production et de rendement, ainsi que des équipements de protection industriels et l’amélioration des œuvres sociales.
Tous ces points de la plateforme revendicative datent d’au moins deux ans selon les responsables syndicaux face à une direction générale qui visiblement opte pour la diversion selon ces mêmes syndicalistes.
Du côté de la direction générale et du conseil d’administration, on reconnaît le problème de reclassement, mais « c’est un sujet qui n’est pas simple ». Contacté par RFI, un membre du conseil d’administration précise que « les prix des matières premières sur le marché connaissent des chutes considérables » et « le phosphate togolais est situation de mévente ».
300 000 tonnes de phosphate en stock
Près de 300 000 tonnes de phosphate sont en ce moment en stock attendant un acheteur confie à RFI le président du conseil d’administration, Ignace Klomegah.
Faute d'accord avec la direction de la société d'Etat, les quelque 1.500 personnes employées par la SNPT suspendent régulièrement leur travail, au sein des trois principales unités de production de Kpomé, Hahotoé et Dagbati.
Les grèves se multiplient depuis le 10 août, aucun accord n'ayant été trouvé face aux revendications des travailleurs. Le secteur avait été déjà paralysé en 2013 (72 heures), en 2014 (une semaine) et en 2015 (deux semaines).
Une note de la direction générale au représentant du personnel datée du 29 juillet envisage de prononcer de nouveau un arrêt de la production en mettant pour quelques mois les employés en chômage technique. Cette décision sera abordée mercredi prochain en conseil d’administration.
Le phosphate était jusqu'au milieu des années 1990, le poumon économique du Togo et son premier produit d'exportation, représentant 40% des recettes de l'Etat.
Source: Rfi.fr
En ligne serrée, avec leurs gilets jaune fluo et leur casque de protection vissé sur la tête, environ 500 employés de la SNPT sont descendus dans les rues de la petite commune de Hahotoé, à 40 km au nord de Lomé.
Des réclamations persistantes
Les syndicats des mines demandent le reclassement, la revalorisation des salaires, des primes de production et de rendement, ainsi que des équipements de protection industriels et l’amélioration des œuvres sociales.
Tous ces points de la plateforme revendicative datent d’au moins deux ans selon les responsables syndicaux face à une direction générale qui visiblement opte pour la diversion selon ces mêmes syndicalistes.
Du côté de la direction générale et du conseil d’administration, on reconnaît le problème de reclassement, mais « c’est un sujet qui n’est pas simple ». Contacté par RFI, un membre du conseil d’administration précise que « les prix des matières premières sur le marché connaissent des chutes considérables » et « le phosphate togolais est situation de mévente ».
300 000 tonnes de phosphate en stock
Près de 300 000 tonnes de phosphate sont en ce moment en stock attendant un acheteur confie à RFI le président du conseil d’administration, Ignace Klomegah.
Faute d'accord avec la direction de la société d'Etat, les quelque 1.500 personnes employées par la SNPT suspendent régulièrement leur travail, au sein des trois principales unités de production de Kpomé, Hahotoé et Dagbati.
Les grèves se multiplient depuis le 10 août, aucun accord n'ayant été trouvé face aux revendications des travailleurs. Le secteur avait été déjà paralysé en 2013 (72 heures), en 2014 (une semaine) et en 2015 (deux semaines).
Une note de la direction générale au représentant du personnel datée du 29 juillet envisage de prononcer de nouveau un arrêt de la production en mettant pour quelques mois les employés en chômage technique. Cette décision sera abordée mercredi prochain en conseil d’administration.
Le phosphate était jusqu'au milieu des années 1990, le poumon économique du Togo et son premier produit d'exportation, représentant 40% des recettes de l'Etat.
Source: Rfi.fr
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